Accusée d'avoir tué son bébé de 18 coups de couteau, une trentenaire jugée aux assises de l'Oise

Une femme âgée de 36 ans doit répondre du meurtre de sa fille et d'une tentative de meurtre sur son fils de 5 ans devant la cour d'assises de l'Oise à Beauvais à partir de ce mercredi 1er février. La victime, âgée de 19 mois, est décédée de 18 coups de couteau à La Chapelle-en-Serval (Oise), dans la nuit du 13 au 14 avril 2019.

Pourquoi cette ancienne fleuriste a pu commettre ce geste inexplicable ? C'est ce que va tenter de comprendre la cour d'assises de l'Oise, qui juge à partir de ce mercredi 1er février une mère de famille de 36 ans. Elle est accusée d'avoir donné la mort, en avril 2019, à sa toute jeune fille de 19 mois et tenté de faire subir le même sort à son fils de 5 ans.

Le nourrisson est décédé après avoir été victime de 18 coups de couteau. Hospitalisé à Paris, le jeune garçon a survécu à ses blessures.

En pleine possession de ses moyens ?

L'accusée résidait au moment des faits à La Chapelle-en-Serval (Oise), commune de l'aire cantilienne située à la frontière avec l'Île-de-France. Elle vivait en compagnie de son conjoint de l'époque et père de M., âgée de 19 mois, ainsi que de L., jeune garçon de 5 ans qu'elle a eu d'une précédente relation.

Dans la nuit du 13 au 14 avril 2019, le compagnon est sorti de son sommeil par les cris de L. : déboulant dans la chambre, il découvre l'enfant blessé par des coups de couteau, que tient sa concubine, blessée elle aussi et couverte de sang. Après avoir porté des coups à L., elle a tenté de mettre fin à ses jours en se sectionnant l'artère fémorale.

Sevrée depuis une semaine

Son conjoint essaie de la raisonner et la fait descendre au rez-de-chaussée, où elle réitère en vain sa tentative. Puis il remonte à l'étage et découvre dans l'autre chambre le corps de sa fille, lacéré de coups de lames au niveau du thorax. Alertés, les gendarmes ne peuvent que constater le décès de M. à leur arrivée. Placée en garde à vue, la mère de famille a ensuite été transférée en service psychiatrique.

Au cours des débats, qui se poursuivront jusqu'au vendredi 3 décembre, la cour devra déterminer si la trentenaire était en possession de ses moyens. Consommatrice de cannabis depuis de longues années, notamment avec son conjoint de l'époque, l'accusée prétend avoir été sevrée depuis une semaine au moment des faits.

Il existait des tensions au sein du couple, qu'ils formaient depuis 2016 et la gendarmerie était déjà intervenue au domicile familial. Le père de M., ainsi que celui de L., se sont notamment portés parties civiles.

Avec Marine Lesprit / FTV

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