Affrontements au Clos-des-Roses (Compiègne) : six personnes interpellées

Des policiers ont été pris à partie hier après-midi dans le quartier du Clos des Roses alors qu'ils étaient venus pour un accident de la route. Six personnes ont été placées en garde-à-vue.

Alors qu'elle venait dans le quartier pour un accident de voiture, la police municipale s'est fait caillasser et a reçu plusieurs tirs de mortier de la part d'une soixantaine de jeunes hier au Clos-des-Roses, à Compiègne. Une trentaine de policiers et gendarmes ont dû venir en renfort, la police nationale a répliqué avec du gaz lacrymogène.

"Les policiers ont été encerclés, et nous avons dû faire appel à des renforts départementaux, aussi bien les forces de police de Beauvais et de Creil, que des gendarmes de Compiègne, la brigade anticriminalité d'Amiens", rapporte la directrice de cabinet du préfet de l'Oise, Fabienne Decottignies.


"Ça a rapidement dégénéré"


"Ça a rapidement dégénéré" avec l'arrivée d'autres jeunes du quartier, a-t-elle ajouté. Les affrontements se sont poursuivis au même endroit pendant près de deux heures, selon le parquet, qui a évoqué des tirs de gaz lacrymogène du côté des forces de l'ordre, et des tirs de mortiers d'artifices projetant des pétards du côté des jeunes. 

Avec Didier Martin, Préfet de l'Oise/Propos recuellis par Camille Di Crescenzo et Christelle Sivatte ©France 3 Picardie


À l'issue de ces violents affrontements, une femme et cinq hommes ont été interpellés et placés en garde-à-vue. La jeune femme a été arrêtée pour outrage à agents de la force publique, tandis que le motif d'arrestation des cinq hommes concerne directement la participation aux faits de violence : jets de projectiles, violences volontaires, etc.


Aujourd'hui selon la préfecture, "la situation est calme".

Le quartier "du Clos-des-Roses", connu pour son trafic de stupéfiants, a récemment été le théâtre de plusieurs épisodes de tensions entre certains habitants et les forces de l'ordre. La semaine dernière notamment, des policiers avaient essuyé quelques jets de projectile lors d'une descente anti-stupéfiants. 

Récemment, l'Opac a même décidé d'abandonner deux de ses immeubles, de peur de ce qu'il s'y passe...
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