Le Beauvaisien auteur du quadruple meurtre dans la Drôme et le Vaucluse en 2016 déclaré irresponsable

Fissenou Sacko, originaire de Beauvais est accusé d'avoir tué quatre personnes dans la Drôme et le Vaucluse , le 26 décembre 2016. Il a été déclaré "irresponsable pénalement" par la cour d'appel de Grenoble.  

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Âgé de 23 ans à l'époque des faits Fissenou Sacko, un jeune Beauvaisien est accusé du quadruple meurtre lors d'un parcours sanglant dans la nuit du 25 au 26 décembre 2016 dans le Vaucluse et la Drôme. Le mardi 17 décembre, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble l'a "déclaré irresponsable pénalement" au moment des faits. Cela veut dire qu'il ne sera pas jugé. Les experts psychiatriques ont conclu à "l'abolition du discernement" de Fissenou Sacko pour ce quadruple meurtre. 

Colère des familles des victimes

Trois collèges de huit médecins psychiatres sont arrivés à la conclusion qu'il souffrait de schizophrénies. Les magistrats ont jugé que dans la nuit du 25 au 26 décembre 2016, l'auteur présumé des meurtres, souffrait de "troubles psychiques ayant aboli entièrement son discernement". Un jugement qui a provoqué la colère des familles des victimes qui assigne l'État
pour faute lourde.

Le jeune homme est actuellemment interné en uLes juges ont souligné qu'il devait être maintenu en hospitalisation sous contrainte. Mais les parties civiles ne comptent pas en rester là. "Nous avons assigné l'État pour faute lourde et recherche des responsabilités" après la mort de ces quatre personnes âgées dans la Drôme et le Vaucluse. "S'il y a bien eu une maladie préexistante aux faits, le passage à l'acte a été influencé par la prise de stupéfiants, dont du crack, la veille. Il connaissait le risque. Il y a donc une part de libre décision" de la part de l'auteur, selon l'avocat. Surtout, reproche-t-il, au lieu d'avoir été placé en garde à vue après avoir agressé plusieurs personnes dans un train et tenu des propos incohérents, avant les faits, l'auteur a été conduit à l'hôpital.

Le Beauvaisien était connu de la justice. Il avait plusieurs condamnations à son actif avant les faits. Mais il n'avait aucun antécedent psychiatrique. 

Rappel des faits 


Le 25 décembre 2016, Fissenou Sacko prend à Beauvais un train pour Paris, puis Marseille. Sans billet. Après une altercation avec des contrôleurs, il descend en gare de Valence. Très excité, il est emmené à l'hôpital. D'où il s'échappe. S'ensuit alors un périple meurtrier. A 02h45 du matin, le 26 décembre, il tue Paulette Guyon, 79 ans, poignardée dans son lit à Chabeuil (Drôme). Puis vers 05h00, il s'attaque à un couple de Montvendre (Drôme). Marie-Thérèse Philibert et son mari Bernard, 65 ans, reçoivent respectivement 27 et 23 coups de couteau. Le même jour, sur le parking d'un supermarché d'Orange, il frappe à la tête avec une pierre Renée Chevalier, 65 ans, qui décédera de ses blessures.
 
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