Patinage synchronisé : les Black Diam's de Compiègne représentent la France aux championnats du monde juniors

Les championnats du monde juniors de patinage synchronisé se tiennent du 9 au 11 mars à Angers. L'équipe compiégnoise des Black Diam's y représentera la France.

C'est un ballet envoûtant et presque magique. Vu des tribunes, on croirait que les patineuses et le patineur des Black Diam's glissent sans effort sur la glace de la patinoire de Compiègne. Pourtant, derrière cette chorégraphie se cachent des heures de travail, sous l'œil attentif de leur entraîneur, Vincent Gironde. "L'idée, ce n'est pas de les descendre complètement, mais de trouver le juste milieu, leur donner des corrections, mais de continuer à les motiver et leur dire qu'elles peuvent de faire mieux, et j'y crois, elles sont capables de faire mieux", assure-t-il. 

"C'est une occasion en or"

C'est cet enthousiasme et cette exigence qui ont permis d'amener les Black Diam's jusqu'aux championnats du monde qui se dérouleront du 9 au 11 mars à Angers. Une consécration, six ans après leur dernière participation à cette compétition. Le club revient de loin, après des travaux qui ont rendu la patinoire indisponible pendant deux ans, puis les fermetures liées au Covid. 

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Les Black Diam's de Compiègne à l'entraînement. ©Antoine Roynier / FTV

Ces obstacles n'ont pas suffi à décourager les jeunes filles de l'équipe. Kiara Chabanon, co-capitaine de l'équipe, est fière de représenter son club et la France sur la scène internationale. "C’est une occasion en or, ça fait douze ans que je patine dans ce club. Je vais kiffer ! On donne tout dans les entraînements, et on donnera tout pour les derniers entraînements à Angers, et une fois sur place, il faut profiter, c’est que du kif, se réjouit-elle. On sait que par rapport aux plus grandes nations comme les États-Unis, la Finlande, le Canada, on est loin en terme d'entraînement et de rigueur personnelle, mais l'objectif, c'est de profiter."

Un emploi du temps aménagé pour poursuivre la scolarité

Entre les entraînements collectifs et les séances individuelles, les lycéennes doivent aussi penser à leur scolarité. Elles disposent d'un emploi du temps aménagé et les entraîneurs ne plaisantent pas avec l'école. "Ils sont derrière nous pour qu'on ait des bonnes notes, et ils vont aux conseils de classe", explique Julia Aucouturier, une jeune patineuse originaire de Brive qui a choisi de s'exiler dans l'Oise pour mener ce rythme de vie un peu particulier. "C’est ma passion depuis que j’ai huit ans, donc je suis prête à vivre à 600 km de mes parents et même d’aller dans un autre pays s’il le faut." Elle se sent prête pour relever le défi des mondiaux. "Les équipes du Canada, de la Finlande vont énormément nous apprendre, on ne peut que s'inspirer des autres équipes, et puis on va vivre une expérience de ouf !"

Pour le président du club, cette sélection est un grand bonheur. Mais il pense déjà à la suite de la saison, qui pourrait être compliquée : la municipalité envisage de fermer la patinoire pendant cinq mois pour réaliser des économies d'énergie. 

Avec Emilie Montcho et Antoine Roynier / FTV 

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