Maréchal de France, d’Angleterre et de Pologne, il est LE vainqueur de la guerre. Dans les années 20, ses biographes ont fait de lui un génie. Pourtant, Foch l’impétueux avait des détracteurs : ses camarades généraux...
Ferdinand Foch veille sur la clairière de l’Armistice.
Maréchal de France, d’Angleterre et de Pologne, il est LE vainqueur de la guerre. Dans les années 20, ses biographes ont fait de lui un génie. Pourtant, Foch l’impétueux avait des détracteurs : ses camarades généraux. Foch plaisait surtout aux politiques.
« S’accrocher au sol et y mourir…» Telle était sa tactique. Il n’a jamais renoncé, même quand tout semblait perdu.
Foch le confesse : « A la guerre, obéir est chose difficile ».
A l’été 1914, il passe à l’attaque, contre les ordres du général Castelnau. Les pertes seront lourdes mais Foch ne sera pas limogé. Ancien directeur de l’école de guerre, cet apôtre de l’offensive a des admirateurs au grand quartier général. Et puis, il tient sur la Marne, face à la ruée ennemie. Joffre lui confie les armées du Nord. Ses phrases lapidaires, appuyées de grands gestes laissent ses interlocuteurs perplexes. Foch fixe le cap et ses subordonnés doivent s’en débrouiller !
Foch connaît une éclipse après la bataille de la Somme, mais il est vite rappelé. En 1918, il devient général en chef des armées alliées. Ces armées, il les voit comme un orchestre qui met du temps à accorder ses instruments. Foch joue le rôle du diapason, dans son style si personnel : « Assez reculé ! Qu’on crève sur place ! Crève Pétain ! Crève Haig ! Alors on arrêtera le Boche ! »
Foch gagne la guerre. Il est célébré : Marée humaine aux Etats-Unis, danse avec des chefs indiens... Voilà pour la gloire.
Revers de la médaille, ces disputes avec Clemenceau. Le maréchal conteste la paix arrangée par les politiques. Il n’apparaîtra pas au traité de Versailles. Foch mourra en 1929. La France lui offrira des funérailles nationales.
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