Le résident d'un Ehpad de l'Oise retrouvé mort dans un champ, sa famille envisage de porter plainte

Le corps sans vie de Jean-Paul Dumont a été retrouvé dans un champ de la commune de Beaulieu-les-Fontaines, dans l'Oise, samedi 22 juillet aux alentours de 15h. L'homme de 67 ans avait disparu depuis le 7 juillet de l'Ehpad Bellifontaine dans lequel il résidait depuis deux ans. Ses sœurs envisagent de porter plainte contre l'établissement.

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Un agriculteur sur le point de moissonner son champ a découvert le corps de Jean-Paul Dumont samedi 22 juillet peu avant 15h, à Beaulieu-les-Fontaines, près de Noyon. La parcelle est située à 3 km de l'Ehpad Bellifontaine où l'homme de 67 ans résidait depuis deux ans. Il avait quitté la maison de retraite vers 19h30 le 7 juillet et sa disparition avait été signalée le lendemain

Deux battues avaient été organisées par la gendarmerie, qui avait également déployé un hélicoptère et des chiens pour tenter de retrouver le sexagénaire. Le 11 juillet, la gendarmerie avait cessé les recherches sur le terrain, tout en poursuivant son enquête.

"On en veut à l'Ehpad

Jean-Paul Dumont était schizophrène. "Il avait arrêté son traitement depuis deux mois, entendait des voix et avait vu un psychiatre en urgence qui lui avait permis de retourner à l'Ehpad", explique sa sœur, Cécile Dumont, qui se dit "effondrée" dimanche.

"On se pose beaucoup de questions. On veut savoir quand il est mort exactement et pour quelles raisons", explique-t-elle. "On en veut à l'Ehpad. Le signalement de sa disparition n'aurait pas dû être fait aussi tardivement dans la nuit. Si sa fugue avait été découverte plus tôt, il aurait eu plus de chance d'être retrouvé vivant", souligne Cécile Dumont. 

"On ne laissera pas passer. Il faut que ça se sache"

"Ils nous disent qu'ils ne sont pas allés le voir dans la nuit, parce qu'il aurait dit qu'il voulait être tranquille. Mais on n'est pas à l'hôtel ! Au vu de sa pathologie, ils auraient dû le mettre en unité protégée", ajoute la sœur du défunt. Selon Cécile Dumont, son frère avait déjà fugué de l'établissement par le passé et était "parti dans la nature". 

Les trois sœurs de Jean-Paul Dumont envisagent de porter plainte contre l'Ehpad Bellifontaine. "On ne laissera pas passer. Il faut que ça se sache. Il ne faut plus que ça se reproduise, il faut mettre les moyens dans cette structure. Ce n'est pas normal ce qui s'est passé. On l'a mis en Ehpad pour qu'il soit protégé", appuie Cécile Dumont.

Contacté dimanche, l'Ehpad n'était pas en mesure de répondre à nos questions, la direction n'étant pas présente ce jour.

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