"Partouze" dans un commissariat bruxellois: des policières "jalouses" auraient diffusé de "fausses rumeurs"

Un responsable de la police belge a démenti ce mercredi la fameuse histoire de la "partouze" qui aurait été organisée en novembre au commissariat de Ganshoren dans l'agglomération bruxelloise. Il s'agirait de fausses rumeurs diffusées par "certaines policières". 

Le 29 décembre dernier, le journal belge La Dernière Heure affirmait qu'au mois de novembre, alors que la capitale belge était en alerte terroriste de niveau 4 à la suite des attentats de Paris, une "partouze" s'était déroulée dans un commissariat de Ganshoren, une commune de l'agglomération bruxelloise. Elle aurait impliquée deux policières et huit militaires, des Chasseurs ardennais venus en renfort qui étaient alors hébergés dans les lieux.

Une enquête interne avait alors été ouverte. Johan De Becker, le chef de corps de la zone de police Bruxelles-Ouest, a livré au quotidien La Capitale les premières conclusions. "Contrairement à ce qui avait été dit dans les médias, nous pouvons dire que le commissariat était bien fermé", a-t-il déclaré. "Les militaires avaient été hébergés dans ce commissariat et c’était leur dernier soir. Ils avaient décidé d’organiser une soirée d’adieu et ils ont invité des dizaines de policiers de la zone à la soirée. Il n’y avait donc pas seulement deux policières comme cela avait été écrit. Il y avait des hommes et des femmes de la zone de police. Et ils n’étaient pas en service, il s’agit donc de la sphère privée".

"D’après l’enquête, il n’y a jamais eu d’acte sexuel lors de cette soirée"

Pour ce responsable de la police belge, cette "partouze" est tout simplement... une invention. "D’après l’enquête, il n’y a jamais eu d’acte sexuel lors de cette soirée", assure-t-il. Il s'agirait de fausses rumeurs propagées au sein de la police par des agents mécontents de ne pas avoir été convié à la soirée des militaires. "Les premiers éléments de l’enquête montrent que les militaires n’ont pas invité tous les policiers de la zone", explique Johan De Becker. "Certaines policières, jalouses de ne pas avoir été conviées à la soirée, ont diffusé de fausses rumeurs".

Cette histoire de "partouze" entre policières et militaires avait suscité un "buzz" mondial. Un média taïwanais s'était même risqué à une "reconstitution" animée en 3D, totalement délirante.


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