Un journal belge dénonce une "partouze" dans un commissariat bruxellois en pleine alerte terroriste

Selon La Dernière Heure, une "partouze" s'est déroulée le mois dernier dans un commissariat de Ganshoren, commune de l'agglomération bruxelloise, alors que la capitale belge était au niveau 4 d’alerte terroriste. 8 militaires et 2 policières seraient impliqués.

Les faits dateraient "d’il y a moins d’un mois" selon La Dernière Heure. Ils se seraient produits au commissariat de Ganshoren​, commune du nord-ouest de l'agglomération bruxelloise. Ils impliqueraient deux policières et huit militaires.

Des militaires hébergés la nuit dans un commissariat

Vingt Chasseurs ardennais ont été hébergés pendant deux semaines dans le commissariat lorsque Bruxelles est passée au niveau 4 d'alerte terroriste. Un étage du bâtiment avait été aménagé en dortoir afin qu’une partie des militaires puissent y rester la nuit. Ils ont ensuite été transférés au commissariat de Jette, une commune voisine. "Pour éviter les longs déplacements vers leur caserne, ces militaires restaient ainsi dormir au commissariat de Ganshoren, une fois leur service terminé, à savoir dès 22 h, chaque soir", explique La Dernière Heure. "À l’arrivée des militaires dans ce commissariat, plusieurs policiers de la division de Ganshoren ont affirmé que leurs collègues féminines étaient déjà "toutes chaudes et toutes folles" à l’idée de recevoir ces hommes en uniforme."

D'après le quotidien belge, deux policières seraient ainsi passées à l’acte avec huit des vingt militaires dormant sur place. Mais un officier de police judiciaire les aurait surpris. Contacté par La Dernière Heure, le chef de corps, Johan De Becker, a répondu ne pas être informé de cette affaire qui n’était pas connue du service de contrôle interne de la zone. Aucune enquête n’aurait été lancée. "Ce qui ne signifie pas pour autant que les langues ne vont pas se délier dans les jours à venir", conclut avec malice le journal.
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