Franky Zapata, "l'homme volant", va retenter de traverser la Manche avec son flyboard en fin de semaine

Ce sera vendredi, samedi ou dimanche...

Il est déjà de retour comme il l'avait annoncé juste après son échec. Franky Zapata, «l’homme volant» qui avait échoué jeudi dans sa tentative de traversée de la Manche debout sur son «Flyboard», va retenter son pari «en fin de semaine», a annoncé lundi son entourage.

«Il ne veut pas rester sur un échec. Il retente dès cette fin de semaine. Soit vendredi, soit samedi, soit dimanche. Ce sera en fonction de la météo», a déclaré sa chargée de communication. «Franky est prêt», a-t-on ajouté. «Il a passé tout le week-end à Marseille à réparer son matériel» électronique, endommagé lorsque «l’homme volant» est tombé dans la mer, dans les eaux anglaises, après avoir heurté la plateforme du bateau où il devait se ravitailler en kérosène.

Quand M. Zapata aura représenté son dossier, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a indiqué que, «a priori», elle n’émettrait pas d’avis défavorable et qu’il pourrait, s’il le souhaite, se ravitailler dans les eaux françaises.
 

 

Echec jeudi dernier


«On fera en sorte que des moyens se rapprochent mais ils ne lui seront pas dédiés», a ajouté une porte-parole. Un hélicoptère de l’armée de l’air avait notamment survolé la zone de départ jeudi et le remorqueur militaire «L’Abeille Languedoc» avait récupéré Franky Zapata et l’avait ramené sur le littoral français. 

Tentant cette traversée d’environ 35 km de la Manche, 110 ans après l’exploit de Louis Blériot, premier aviateur à avoir franchi le détroit, Franky Zapata avait décollé jeudi vers 9H00 de la plage de Sangatte (Pas-de-Calais). Champion d’Europe et du monde de jet-ski, ce Marseillais de 40 ans devait se poser une vingtaine de minutes plus tard côté anglais à St Margaret’s Bay. "Je suis déçu. Maintenant, c'est certain que je vais retraverser. Quand, je ne sais pas, mais dans les jours qui suivent. Il faut que je renégocie avec tout le monde", avait-il annoncé quelques heures après.
 
Le «Flyboard», une machine volante autonome alimentée en kérosène stocké dans son sac à dos, est doté de cinq mini-turboréacteurs qui lui permettent de décoller et d’évoluer jusqu’à 190 km/h debout dans les airs, avec une autonomie d’une dizaine de minutes.

 
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