L'architecte irlandaise Grainne Hassett a travaillé avec les migrants sur des infrastructures collectives construites dans la "Jungle" de Calais avant sa destruction en 2016. Son travail est nommé parmi d'autres au Prix Beazley du design 2017.
Le design comme étendard des droits des femmes et réminiscence de la crise des migrants. C'est ce que promeut le Prix Beazley du design 2017 avec comme nommés le bonnet rose symbole de l'opposition à Donald Trump ou un drapeau dessiné par une réfugiée.
Le travail de Grainne Hassett a également été sélectionné. Dans la "Jungle" de Calais, cette architecte irlandaise a développé, avec les migrants, des infrastructures collectives, notamment un foyer pour jeunes mamans et un centre d'animation, avant qu'elles ne soient détruites en 2016 par les autorités françaises.
— Grainne Hassett (@GrainneHassett) 4 février 2016
This is the Calais refugee vaccination centre shaping up as the wind whipped up @fablabLimerick pic.twitter.com/TfAqhqkZMk
— Grainne Hassett (@GrainneHassett) 7 novembre 2015
L'an dernier déjà, c'est un prototype de logement développé par Ikea pour équiper les camps de réfugiés de l'ONU qui avait remporté le prix du design remis par le musée londonien, et dont la compagnie d'assurance Beazley est le principal mécène.
"Le design, c'est la réalité, ce n'est pas un objet à l'abri dans une galerie", affirme Glenn Adamson, conservateur de l'exposition qui rassemble la soixantaine de créations nominées présentées au Musée du Design de Londres, en défendant le parti pris d'un design ancré dans les problématiques contemporaines.
L'exposition des objets sélectionnés est ouverte jusqu'au 28 janvier 2018. Le gagnant sera annoncé le 25 janvier.