A Courcelles-lès-Lens, les habitants sous le choc après la mort des deux fillettes poignardées

La commune de Courcelles-lès-Lens est en émoi après la mort, lundi, de deux fillettes tuées à l'arme blanche. Leur mère a été placée en garde à vue.

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Devant la porte du domicile encore sous scellées à Courcelles-lès-Lens (Pas-de-Calais), les voisins se succèdent pour déposer quelques fleurs au lendemain du drame. Lundi 28 octobre, deux fillettes de 4 et 6 ans sont mortes poignardées dans une maison du quartier de Marlière. Les secours n'ont rien pu faire pour les sauver, leur mère a été placée en garde à vue le soir-même.

Très choquée, une habitante du quartier est venu rendre hommage aux deux jeunes soeurs décédées. "J'ai trois enfants aussi donc je ne comprends pas comment une mère peut faire ça, je n'arrive pas à comprendre. On va dire qu'elle ne se sentait pas bien, mais ce n'est pas normal", estime-t-elle.
 
Le drame s'est noué en début de soirée. Les sapeurs-pompiers, appelés autour de 17h30, ont découvert à leur arrivée sur les lieux les corps des fillettes porteurs de "très nombreuses blessures à l'arme blanche". Ils n'ont rien pu faire pour les sauver. Au vu des premiers éléments, la mère de famille a rapidement été interpellée.

"C'est toujours le choc, c'est dramatique de voir partir de jeunes enfants dans ces conditions", témoigne le maire de la commune Bernard Cardon qui connaissait plusieurs membres de cette famille. "Elle a eu un geste dramatique, certainement dans un moment de folie. Malheureusement personne n'était là pour l'arrêter et quand le papa est rentré, les deux enfants étaient déjà blessés", poursuit-il.

 

"Ca fait mal au coeur"


La jeune femme d'une trentaine d'années vivait avec son mari et ses quatre enfants, dont les deux plus âgées sont décédés. Déjà admise en psychiatrie quelques jours avant le drame, elle a été hospitalisée sous contrainte dans la nuit de lundi à mardi. Elle venait d'être arrêtée quittant son domicile avec le benjamin de la fratrie, âgé d'un an.

La mère de famille s'était déjà confiée à plusieurs reprises à l'une de ses voisines sur les troubles qui la tourmentaient. "La dernière fois qu'elle m'a parlé, c'était pour me dire qu'elle n'allait pas bien et me demander ce qu'elle devait faire. Je lui ai dit d'aller voir le médecin et d'en parler à son mari mais elle ne voulait pas", raconte-t-elle.

Cette même voisine, qui a vu les voitures de police défiler devant sa fenêtre lundi soir, est encore choquée qu'un tel drame ait pu se produire : "J'ai vu son mari rentrer du travail avec son petit garçon dans les bras. Il est venu crier à la porte pour dire « Ma femme a tué deux enfants ». Ça fait mal au cœur."

Bernard Cardon décrit une femme au profil psychologique fragile, ajoutant que l'enquête de police, confiée à la brigade criminelle de la Sûreté urbaine et départementale de Lens, fera la lumière "sur les tenants et les aboutissants de cette affaire".

 
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