La Sainte-Barbe 2024 : une célébration lumineuse au cœur de l’agglomération de Lens-Liévin

Célébrée chaque année le 4 décembre, la Sainte-Barbe est, depuis 2018, devenue un festival des arts et du feu qui invite des compagnies de renommée nationale et internationale à enflammer d’anciens sites miniers. Pour cette septième édition, cette année encore, performances enflammées, spectacles pyrotechniques et installations de feu seront au programme du 29 novembre au 8 décembre pour revisiter la tradition de cette fête qui fait briller les yeux des petits et des grands !

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Le 4 décembre a toujours été une date symbolique pour le Bassin minier. Depuis plus de 100 ans, chaque année, on y célèbre la Sainte-Barbe, la Sainte Patronne des mineurs, des pompiers, et des artificiers, face aux risques du feu et des explosions. Dans les mines, c’était traditionnellement un jour chômé. Se succédaient cérémonies religieuses, et remises de médailles du travail, suivies de spectacles, bals, briquets, et fêtes foraines, organisées par les communes et les Sociétés des Mines. Une journée où l’on prenait du bon temps en famille et entre amis. Une fête synonyme de solidarité et d’un fort sens de la famille. Aujourd’hui encore, les souvenirs de Sainte-barbe restent vivaces dans les familles.

Malgré l’arrêt de l’exploitation charbonnière, la tradition de la Sainte-Barbe, sainte patronne des mineurs, demeure, au travers de ce festival, mené par l’office de Tourisme de Lens-Liévin-Hénin-Carvin. Un festival qui réunit chaque année plus 50 000 personnes, durant lequel les anciens sites miniers se transforment en scènes vivantes, où se mêlent traditions, art contemporain et feu sacré.

L’artistique pour rendre hommage à la tradition minière

Véritable hommage aux mineurs, en puisant dans les racines du territoire, ce festival fédérateur perpétue et renouvelle la tradition autour de trois symboles forts : le feu, le bruit et la lumière. Des éléments qui rythmaient la vie de la mine et qui renaissent aujourd’hui sous forme d’interventions artistiques variées et inédites : mapping vidéo, spectacles pyrotechniques et enflammés, installations de feu…

Un festival, qui en sept ans s’est imposé comme un événement culturel ambitieux, pour lequel, les compagnies et artistes se bousculent pour prendre part à ces célébrations. 

3 jours de fêtes, 3 soirées, les 6, 7 et 8 décembre prochain, qui réchaufferont les cœurs et illumineront le ciel du Bassin Minier. Mais tout commence en fait dès ce week-end.

Dimanche 1ᵉʳ décembre 2024, le Centre Historique Minier de Lewarde, proposera des rencontres autour de la littérature :

  •  À partir de 14h30 Romain Dutter (scénario) et Simon Géliot (dessin et couleur), dédicaceront leur bande-dessinée « Le jour d’avant », une adaptation du roman de Sorj Chalandon, consacrée à la dernière catastrophe du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Le 27 décembre 1974, dans le quartier des Six Sillons de la fosse 3 de Lens à Liévin, un coup de grisou doublé d’un coup de poussière produit une « explosion molle » qui ne génère pas un souffle assez important pour soulever les arrêts barrages : le feu se propage dans les galeries. Le bilan est terrible : la catastrophe fait 42 victimes et 5 blessés, laissant 40 veuves et 116 orphelins.

 - À 16H30, Guy Fontaine, accompagné de deux acteurs, proposera une lecture théâtrale des Mémoires de Jean Olender, ce mineur de fond, né dans un camp de prisonniers en 1919, à la frontière de l’Ouzbekistan, qui a parcouru des milliers de kilomètres à travers tout un Empire, tout un Continent, pour atteindre le Pas-de-Calais, où il passera sa vie. Un porte-parole du vécu de dizaines de milliers de gueules noires.

 Tarif 5 €. Réservation conseillée au 03 27 95 82 82 (du lundi au vendredi).

Des shows spectaculaires

À Lens, la faculté Jean-Perrin, anciens Grands Bureaux de la Société des Mines de Lens, sera la première à ouvrir les hostilités en proposant le vendredi 6 décembre, une fête foraine revisitée dans ses jardins avec la  compagnie Titanos. « Des manèges déjantés, des machines insolites, dans lesquels les gens pourront monter » confie Tino Cioffi, chargé de la programmation culturelle et touristique à Lens Tourisme, « mais également des spectacles d’arts forains et une soirée qui se terminera avec un spectacle pyrotechnique ».

 

Les paysages miniers comme vous ne les avez peut-être jamais vus

C’est ce que vous réserve la montée mémorielle des terrils du 11/19 à Loos-en-Gohelle, à la nuit tombée. Une montée traditionnelle, qui sera ponctuée de surprises musicales et pyrotechniques. Une expérience unique pour (re) découvrir les paysages miniers sous un nouveau jour. Départ à 17 h.

Une soirée exceptionnelle est également annoncée au Louvre-Lens pour célébrer l’arrivée de la nouvelle Galerie du Temps, la façade du musée s’animera grâce à un mapping vidéo proposé par la compagnie Inook. Point d’orgue, de cette soirée, un feu d’artifice et un bal chorégraphique

 À Oignies, le site du 9-9 bis accueillera la compagnie La Machine pour une soirée musicale inoubliable, mêlant scénographies monumentales et performances, à partir de 19 h.

Liévin, berceau de la procession de la Sainte-Barbe

Comme chaque année, le bouquet final du festival aura lieu à Liévin, dimanche soir. La statue déambulera dans les rues liévinoises qui s’illumineront au fur et à mesure de son trajet vers l’église Saint-Amé.

La procession des Gueules noires sera notamment accompagnée d’un cheval géant, une marionnette de six mètres, clin d’œil au travail dans les galeries souterraines.

Dans l’église Saint-Amé, le collectif régional Les Yeux d’Argos installera pas moins de 2000 petits corons créés par les habitants du territoire, « une cité minière géante et minuscule à la fois» surmontée d’un terril de cinq mètres de haut.

Les Commandos Percu et Deus ex Machina inviteront les visiteurs à danser et enflammeront le chevalement de Saint-Amé, avec en final un feu d’artifice latéral depuis la structure. « Une véritable prouesse technique » affirme Tino Cioffi.

Pour clôturer le festival, c’est tout le quartier Saint-Amé qui s’embrasera. Les compagnies inviteront les visiteurs à danser, avant un final pyrotechnique sur le chevalet.

Trois jours d’arts, de feu et de fête, pour en prendre plein les yeux.

 

 

 

 

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