Le planétarium de la coupole d’Helfaut diffuse les premières images du télescope spatial James Webb

Les premières images du télescope spatial James Webb sont arrivées depuis la constellation des Voiles à environ 2000 années-lumière de la Terre. 150 spectateurs privilégiés, les yeux plein d’étoiles ont pu partager avec le reste du monde ces images extraordinaires au planétarium de la coupole d'Helfaut.

C’est un évènement que les amateurs d’astronomie n’auraient manqué pour rien au monde, plus de 150 personnes sont venues pour découvrir les premières images du télescope spatial James Webb, arrivées ce 12 juillet depuis la constellation des Voiles à environ 2000 années-lumière de la Terre.

Petits et grands attendaient que les lumières s’éteignent, et ce fut la stupéfaction dès la première image diffusée par la NASA. Philippe Queste, le directeur de la coupole, raconte cette expérience collective non sans émotion : "La salle était silencieuse, tous les spectateurs avaient le regard rivé sur l’immense écran de 10 K du planétarium, le plus grand du monde et soudain ce fut une explosion de joie et d’émerveillement en voyant cette première image de 13 milliards d’années, nous étions comme des enfants, la tête dans les étoiles", ajoute Philippe Queste.-t-il

Le télescope spatial James Webb a tenu sa promesse, ses images aux milliers de galaxies inconnues représentent une avancée majeur en matière de recherche scientifique, avec toujours cette question récurrente : d’où venons-nous ?

Une balade à travers une "pouponnières d’étoiles"

 Pendant plus d’une heure Nicolas Fiolet, emmène le public dans un voyage intergalactique, plus loin encore que ce qui n’a jamais été observé jusqu’à présent. Le responsable scientifique de la Coupole, analyse en direct cette première image colorée et d’une netteté époustouflante, qui nous ramène à la création de l’univers, la nébuleuse de l’anneau australe.

"Parce qu’il voit dans l’infrarouge le télescope James Webb permet de percer les nuages de poussières opaques", explique le scientifique. Du coup on distingue comme jamais auparavant, les deux étoiles mourantes de ce système. "Un processus doux et calme, le même que connaitra notre soleil dans 4 ou 5 milliards d’années", termine Nicolas Fiolet.

Dans la salle, entre chaque cliché envoyé par la Nasa au monde entier, règne un silence de cathédrale. Phillipe Queste et son équipe tentent de faire patienter le public en dialoguant, les enfants, comme les grands avaient beaucoup de questions à poser.

"La Nasa avait sûrement son site surchargé de demande, mais dès qu’une image arrivait sur notre gigantesque écran, l’émerveillement était encore plus intense, ça valait vraiment le coup d’attendre", ajoute le directeur de la Coupole.

Le télescope James Webb est le fruit de 30 ans de recherche scientifique entre la Nasa et ses partenaires Canadiens du CSA et Européens de l’ESA, pour un coût total de 10 milliards de dollars. L’ensemble du télescope est aussi grand qu’un court de tennis. Parti plié dans la coiffe de la Fusée Ariane 5, le 25 décembre, il s’est déplié à 1,5 million de km de la Terre.

Le télescope va durant 10 ans scruter à la loupe les lumières et les astres les plus anciens de l’univers. Durant tout l’été la coupole d’Helfaut, labélisée école Française d’astronomie, reste ouverte 7/7 jours. Des cours d'astronomie y sont d'ailleurs proposés au public. 

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