Lens : la fermeture du service pneumologie de l'hôpital inquiète

Le 1er novembre, le service de pneumologie de l'hôpital de Lens va fermer. L'annonce a été officialisée jeudi par la direction. Personnel et syndicats ne sont pas d'accord. Selon eux, faire disparaître un service, c’est mettre la population en danger.

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La direction de l'hôpital de Lens a officiellement annoncé jeudi aux employés la fermeture du service de pneumologie.

À la sortie de réunion, le personnel est abasourdi mais les syndicats, FO et CGT restent mobilisés.


"Comment on va soigner les malades atteints de pathologie de pneumologie ? On ne peut pas transférer les malades et vers qui les transférer d'ailleurs ?", interroge Isabelle Cnudde, infirmière et secrétaire CGT.  "C'est un problème de santé publique, il n'y a plus de couverture médicale sur Lens et ses environs. Il va y avoir des morts."

À l'origine de cette fermeture, le départ de plusieurs médecins non remplacés. Impossible alors d'assurer les soins dans ce service qui accueille près de 1 400 patients chaque année.

"Qui va prendre en charge tous les patients ?"

Au delà de la diminution de l'offre de soin pour les malades, la disparition de la pneumologie à Lens fait également craindre une surcharge de travail conséquente pour les autres services.

"Cet hiver, qui va prendre en charge tous les patients qui vont arriver ? Les neurologues, les cardiologues, les gantro-antérologues qui ne s'occuperont plus de leurs patients ?", demande François Mounier-Véhier, chef du pôle médecine du centre hospitalier. "Il y aura un découragement qui va s'installer, une fatigue, une lassitude", ajoute-t-il.


Dans le service, les lits se vident les uns après les autres. Le personnel médical vit ses derniers jours de travail. Il devra ensuite être replacé à Lens ou ailleurs.

C'est le cas de Patricia Cubaddu, infirmière en poste depuis 17 ans. "Pour ma part je vais peut-être partir de l'hôpital, si possible travailler en pneumologie dans un autre hôpital, puisqu'ici ce n'est plus possible", explique-t-elle.

Pour l'instant muette sur ce dossier, l'Agence régionale de santé devrait rencontrer la direction de l'hôpital en fin de semaine prochaine pour présenter des solutions.

 

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