Le squelette a été découvert en juin sur un chantier à Bully-les-Mines. On a d'abord cru qu'il s'agissait de la dépouille de Fatima Abdesselam-Tani, disparue en 1967. Mais le rapport d'analyse génétique, vient de contredire cette hypothèse.
Ces ossements avaient été retrouvés le 20 juin 2024 par des archéologues sur le chantier de la future piscine municipale de Bully-les-Mines, situé entre la rocade minière et le lycée Léo Lagrange, lors d'un diagnostic archéologique.
Une source policière affirmait alors que ce squelette "pourrait être celui d'une femme de 18 à 25 ans, dont le corps se trouvait à cet endroit depuis au moins 50 ans". Une enquête avait été diligentée par la Brigade criminelle de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ59).
Dans un communiqué, publié ce vendredi 6 septembre, le procureur de Béthune Etienne Thieffry déclare : "Le rapport d'analyse génétique vient d'être transmis, il conclut que le squelette découvert n'est pas celui de Fatima Abdesselam-Tani".
Un cold case de plus de 50 ans
Fatima Abdesselam-Tani n'a plus donné signe de vie depuis le mardi 4 juillet 1967,à son départ vers 19H30 du domicile familial de Sains-en-Gohelle, une ville voisine. Sa petite soeur Fredera, 69 ans, qui voulait croire à un "miracle", a enquêté toute sa vie sur cette disparition. Elle n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.
L'enquête se poursuit pour déterminer à qui appartient ce squelette.
Avec AFP