Des ossements découverts sur un chantier à Bully-les-Mines pourraient appartenir à une femme disparue en 1967

La découverte remonte au 20 juin 2024. Le squelette pourrait appartenir à une jeune femme de 25 ans, vue pour la dernière fois vivante en juillet 1967. une enquête est en cours.

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La découverte remonte au 20 juin dernier. Alors que les pelleteuses s’affairent sur le chantier de la nouvelle piscine municipale de Bully-les-Mines (Pas-de-Calais), situé entre la rocade minière et le lycée Léo Lagrange, les ouvriers tombent sur des ossements humains.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle découverte a lieu dans le secteur, alors que les historiens estiment que des milliers de corps de soldats de la première guerre mondiale sont toujours ensevelis sous nos pieds dans les Hauts-de-France.

Mais l’enquête s’oriente très rapidement vers une autre piste. Selon les premiers éléments, ce squelette pourrait être celui d’une femme âgée de 18 à 25 ans, dont le corps se trouve à cet endroit depuis au moins 50 ans, indique une source policière.

S'agit-il de Fatima, vue vivante pour la dernière fois en 1967 ?

S’agit-il d’un coldcase de plus de 50 ans ? Tout porte à croire que le squelette pourrait être celui de Fatima Abdesslam, selon nos confrères de RTL et de la Voix du Nord.

En fouillant dans leurs archives, les journalistes ont retrouvé des articles de cette année-là : "mystérieuse disparition d’une jeune fille à Grenay" titrait le journal à l’époque.

Une disparition qui remonte au 4 juillet 1967. Fatima Abdesslam a disparu sans laisser de trace, seule sa voiture a été retrouvée dans une impasse située à un kilomètre du chantier.

Une enquête a été diligentée par la Brigade criminelle de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du service interdépartemental de la police judiciaire. À ce stade, le corps n'a pas encore été formellement identifié.

Avec AFP

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