Les maires, reçus à la préfecture du Pas-de-Calais, veulent que leurs communes soient placées en état de catastrophe naturelle.
Une semaine a passé et les villages du Ternois, de Gouy-en-Ternois à Berles-Monchel, portent encore les stigmates de la coulée de boue. Le 31 mai, vers 21 heures, l'eau a déferlé depuis les champs voisins pour s'engouffrer dans les maisons.
"Le bruit qui était tellement important cette fois-ci nous a alertés et on s'est rendus compte que ce serait catastrophique et ça l'a été" se souvient Henry Zalewski, un riverain parti aussitôt aider ses jeunes voisins, qui ont depuis été relogés.
Le maire de Gouy-en-Artois, Gérard Deregnaucourt, envisage des travaux pour prévenir un nouveau désastre. "Moi je veuxla sécurité" clame-t-il. Il évoque "des travaux faits en amont, des bacs de rétention", et même "des digues qui coûteraient 900 000 euros" même s'il craint qu'elles ne suffisent pas. "Mais les digues elles peuvent s'arracher aussi."
L'élu a été reçu par le préfet du Pas-de-Calais, en même temps que les maires d'une vingtaine de communes du Ternois. Ils ont demandé leur classement en état de catastrophe naturelle.