Alors que la mer se retirait, des promeneurs ont découvert le cadavre d'un rorqual commun mâle de 15 mètres de long sur la plage de Merlimont, ce samedi 27 mars dans l'après-midi. Au vu de l'état du cadavre, impossible de connaitre les causes du décès.
C’est une découverte surprenante, et imposante. Ce samedi 27 mars dans l’après-midi, des promeneurs sont tombés nez-à-nez avec le cadavre d'un cétacé de 15 mètres de long échoué sur la plage de Merlimont, non loin du Touquet-Paris-Plage.
Un cadavre qui a dérivé
"Il s'agit d'un rorqual commun mâle d'un peu plus de 15 mètres de long", confirme Jacky Karpouzopoulos, président de la coordination mammalogique du nord de la France (CMNF). "Son état est trop dégradé pour connaitre la cause du décès, mais il est certain que ce rorqual est mort depuis très longtemps et a dérivé avec les courants plein nord, avant de s'échouer sur la plage de Merlimont".
"Ce rorqual est mort depuis très longtemps et a dérivé avec les courants plein nord, avant de s'échouer sur la plage de Merlimont".
Un périmètre de sécurité a été mis en place autour du cadavre de l'animal par les forces de l'ordre. "En aucun cas, il ne faut s’approcher de l’animal", rappelle le président de la CMNF. Le cadavre devrait être enlevé avant d'être emmené à l'équarrissage ce dimanche.
Une découverte peu commune
Découvrir un cétacé sur les plages du Nord reste très rare. "Ce n’est pas fréquent, et heureusement. Ce sont des grands plongeurs qui ne s’aventurent que très rarement dans le détroit du Pas-de-Calais parce que la profondeur de l'eau n'est pas suffisante pour eux", explique Jacky Karpouzopoulos.
"Il y avait eu un rorqual échoué il y a très longtemps sur la plage d'Ambleteuse", se rappelle le spécialiste. La dernière découverte en date remonte à l'année dernière, dans la baie de Somme.
En octobre 2018, un rorqual mâle de 18 mètres s’était échoué sur la plage belge de De Hann, près d’Ostende. Le rorqual est le deuxième mammifère marin le plus imposant, juste derrière la baleine bleue.