VIDÉO. Déconfinement le 11 mai. "A marée basse, la plage est très grande" : vague de protestation sur la Côte d'Opale

Le maintien par le gouvernement de l’interdiction d'accés aux plages, après le déconfinement, n’est pas vraiment apprécié ni par les élus de la Côte d'Opale dont le député LR du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle ni par de nombreux internautes qui réclament leur réouverture.

Interdites dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, les plages, tout comme les bars, restaurants et les salles de cinéma, resteront fermées lors du déconfinement du 11 mai prochain. Une fermeture qui selon le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, vise à " empêcher que certains fassent des centaines de kilométres au mois de mai pour aller sur une plage.
 

Réouverture "raisonnée"


Alors, comme les élus de Bretagne et du littoral atlantique, ceux de la Côte d'Opale et la Côte Picarde se mobilisent pour que les plages soient de nouveau accessibles après le 11 mai. Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais a co-signé avec son homologue Picard Emmanuel Maquet un courrier adressé au Premier ministre, Edouard Philippe. Soutenu par une centaine d'élus de Dunkerque à Mers les Bains, il en appelle au bon sens.

 

" Il ne s'agit pas de faire n’importe quoi, évidemment, on le voit bien, ici au Touquet, à marée basse, il y a une plage très grande. Il y a de très grands espaces. La plage fait 17 km entre Le Touquet et Berck. On ne comprendrait pas que l’on soit agglutiné dans notre rue piétonne, la rue Saint Jean sans contrainte ou que l’on puisse en France, aller dans les parcs, les jardins et les forêts et qu’on ne puisse pas profiter de nos plages... " précise le député LR.
 

Car, pour fouler le sable touquettois, comme celui des autres plages de notre littoral, il va falloir attendre, au-delà du déconfinement présumé. Alors, Daniel Fasquelle  propose des créneaux horaires pour éviter les regroupements. Dans une consultation lancée par le député sur les réseaux sociaux, 83 % des 32 000 personnes touchées ont répondu favorablement à la réouverture des plages.
 
 

Pour l'instant, la promenade reste circonscrite à la digue même si l'étendue de sable est tentante pour ces promeneurs  " Ce serait vraiment bien mieux d'être sur le sable et avec un écart important entre les gens, c’est facile. A marée basse encore plus. C’est vrai que cela nous manque ! " soupire cette habitante. " Je comprends aussi qu’on craigne que, dès l’instant où la plage est ouverte, il n’y ait plus de contrôles possibles " remarque un autre habitué de la digue.
 

Une vague de protestation sur les réseaux sociaux


Sur les réseaux sociaux, une vague de protestation s'est amorcée. Riverains du littoral ou pratiquants de sports de glisse, tous ne comprennent pas cette prolongation d'interdiction de l'accés à leurs plages aprés le 11 mai. Sous le hashtag #rendeznouslamer ou #rendeznousnosplages, ils militent pour s’y promener " sans danger et sans regroupement."
  
 
   

La « pression » du Sénat sur le gouvernement


Lors de l’examen du projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire, le Sénat a adopté hier, un amendement permettant par décret, l’ouverture au public des plages et forêts, à condition de pratiquer une activité sportive individuelle.
 
 

Cette autorisation d’accès dynamique aux plages dans de bonnes conditions sanitaires et de sécurité, une pression supplémentaire, un appui aux élus des communes du littoral qui pourrait faire pencher la balance et permettre une réouverture encadrée des plages de notre littoral dés le 11 mai prochain ?


 
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