Ils attendent des réparations pour leur licenciement de 2009 jugé abusif et demandent la reconnaissance du préjudice d'anxiété lié à l'exposition à l'amiante.
Les ex-salariés de Nexans devront encore patienter. Ils attendaient une décision du conseil des Prud'hommes pour ce 15 décembre, mais elle a été repoussée de quatre mois, au 13 avril 2017.
Les 203 anciens salariés qui n'ont pas encore été indemnisés jugent leur licenciement abusif. En juillet 2014, la Cour d'appel d'Amiens avait condamné Nexans à verser 8000 euros par salarié. Mais Maître Brun, l'avocat des ex-Nexans, le montant est insuffisant.
Ils demandent aussi la reconnaissance du préjudice d'anxiété lié à l'exposition à l'amiante. Depuis le début de la procédure en 2012, soixante salariés ont déclaré des maladies probablement liées à l'amiante.