Le tribunal n' pas suivi les réquisitions du procureur: il a certes reconnu coupable le cafetier de Soissons d'hébergement dans des conditions contraires à la dignité humaine mais l'a condamné à 24 mois de prison avec sursis.
Le patron du bar de Soissons devra par ailleurs indemniser les 2 locataires qui s'étaient portés partie civile: il devra leur verser 1000€ à chacun.
Il a également été condamné à une amende de 5000€.*
En revanche, il a été relaxé des accusations de recel d'aides sociales: la CAF de l'Aisne, partie civile sur ce point, a donc été déboutée et s'est ainsi vue refuser le remboursement des 11.000€ d'aides versées.
Le cafetier a par ailleurs obligation de suivre une formation et de trouver un emploi.