Le 12 janvier, lors de la tempête Egon, la cathédrale de Soissons a subi des dommages importants. L'immense chantier de restauration a débuté.
C'est un véritable puzzle qu'il faut reconstituer, après l’explosion de la rosace de la cathédrale de Soissons le 12 janvier dernier. La façade occidentale a subi de gros dégâts. Pour les entreprises en charge de la restauration, il s'agit de réaliser un inventaire photographique des pièces récupérées.
Les étapes de la restauration
1/Mise en place des échafaudages
L'entreprise Charpentier PM a mis en place un échafaudage extérieur afin de conforter les éléments de remplage instables (maçonneries à l'intérieur de la rose) et les panneaux de vitraux prêts à tomber. La mise hors d'eau et hors d'air de la rose a ainsi été possible par la pose d'une bâche. Un échafaudage intérieur a pris place en avant de l'orgue pour mieux sécuriser la zone et pouvoir procéder au déblaiement minutieux à l'intérieur de l'orgue.
2/Un travail minutieux de tri
La seconde phase a consisté en un travail de tri et de stockage des éléments retrouvés sur place, au niveau de la tribune d'orgue. Les éléments en pierre, moins fragiles, ont été stockés à l'extérieur au pied de la rosace. Les pièces de vitraux de la rose ainsi que la serrurerie ont été numérotés et stockés dans la partie sud de la tribune d'orgue, la plus accessible. L'atelier Berthelot, spécialisé en restauration de vitraux, a donc pu repérer les éléments conservés et réaliser un inventaire photographique des pièces récupérées. De la même façon, les tuyaux de l'orgue endommagés ou instables ont été déposés avec l'assistance de Laurent Plet, facteur d'orgues, et entreposés dans la partie nord et sud de la tribune d'orgue.
