Tout le personnel de l'usine beauvaisienne a été évacué mardi matin en raison d'un feu dans une cheminée d'extraction qui a été maîtrisé avant 11 heures. La mairie va procéder à des analyses pour évaluer une éventuelle toxicité des fumées.
Une épaisse fumée noire se dégageait mardi matin d'une cheminée de l'usine Spontex de Beauvais. Le feu s'est déclaré à 8h30 et tout le personnel de ce site sensible a été évacué par précaution.
Images amateurs : Amandine Sence; avec : Colonel Pascal Paillot
Directeur départemental adjoint SDIS 60; Image SDIS 60;
Franck Pia
1er adjoint à la Ville de Beauvais;
Jean-Jacques Caux
Responsable des travaux généraux Spontex; un reportage de Loïc Beunaiche, Emilie Montcho et Mathieu Maillet
Prévention des risques industriels
Soixante et onze pompiers, dont certains spécialement formés pour intervenir en milieu périlleux, étaient mobilisés. Également sur place : le Samu, la police ou encore la Dreal, en charge de la prévention des risques industriels.
La mairie a fait savoir que des analyses de toxicité seraient réalisées. Elles devront déterminer si les fumées dégagées par l'incendie mardi matin présentent des risques sanitaires. Le premier adjoint, Franck Pia, en contact avec les agents de la Dreal sur les lieux de l'incendie, a rappelé que l'usine de Beauvais n'était plus classée Seveso.
Depuis quelques mois, elle ne fait plus partie de ces sites dont l'activité est considérée comme dangereuse car la quantité de produits sensibles stockés sur le site a diminué.
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— JdyL (@Jrdyl) August 4, 2015
Ca brûle à Beauvais! #incendie #Beauvais @CourrierPicard @villedebeauvais pic.twitter.com/urNlUySPtP
— Fabien Noyé (@Fabien_N) 4 Août 2015
Je crois que ça brûle #Beauvais pic.twitter.com/xj20qbtWie
— DeathJumper (@DeathJumper) 4 Août 2015
Depuis le 24 juin 1982, la directive européenne dite Seveso demande aux États et aux entreprises d’identifier les risques associés à certaines activités industrielles dangereuses et de prendre les mesures nécessaires pour y faire face. Le nom de cette directive fait référence au rejet accidentel de dioxine en 1976 sur la commune de Seveso en Italie.
Elle distingue deux types d’établissements, selon la quantité totale de matières dangereuses sur site :
les établissements Seveso seuil haut
les établissements Seveso seuil bas
Les mesures de sécurité et les procédures prévues par la directive varient selon le type d’établissements (seuil haut ou seuil bas), afin de considérer une certaine proportionnalité.
La Picardie compte 37 sites Seveso "seuil haut" et 35 sites Seveso "seuil bas".