Longchamp étant fermé pour travaux, c'est Chantilly qui accueille la plus belle course de pur-sang au monde. L'occasion pour la ville de renforcer son image de marque.
Hôtels, restaurants affichent complet ce week-end à Chantilly. Et pour cause, la ville accueille la 95e édition du Prix de l'Arc de Triomphe, une course hippique de plat qui se court chaque année le premier dimanche d'octobre. Les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie parlent d'un "impact positif" sur le secteur.
Mais cet évènement est aussi l'occasion pour la ville de renforcer son image de marque. Pour certains habitués d'outre-manche, le lieu est même préférable à Paris. En tout, 2.500 japonais ont fait le voyage pour encourager leur cheval favori, Makahiki.
Les 16 meilleurs galopeurs de la planète course s'élanceront cet après-midi pour un peu plus de deux minutes de course, atteignant la vitesse exceptionnelle de 68 km/h au moment du rush final, dans la ligne droite.
Postponed, favori irlandais
C'est donc l'irlandais Postponed, puissant mâle de 5 ans, un des meilleurs galopeurs européens, monté par l'Italien Andrea Atzeni et entraîné par Roger Varian, qui occupera la place de favori. Ce fils de Dubawi, invaincu cette année, a remporté plusieurs grandes courses de groupe I, le plus haut niveau de compétition, dont la très convoitée Dubaï Sheema Classic le 26 mars.
Sa compatriote Found, 4 ans, dans les boxes du maître Aidan O'Brien, collectionne les places. Deuxième derrière lui dans la Queen Elizabeth II Coronation Cup, elle peut prendre sa revanche confiée à Ryan-Lee Moore.
Le samouraï Makahiki
Le guerrier japonais Makahiki va tenter d'offrir un premier sacre au pays du Soleil levant, ainsi qu'à son jockey français Christophe-Patrice Lemaire. Cette douzième tentative d'un concurrent nippon pourrait bien être la bonne car Makahiki a effectué des débuts victorieux sur ce parcours le 11 septembre dans le Prix Niel.
Ce poulain bai de 3 ans, doté d'une belle épaule, d'un large poitrail et d'une croupe puissante, défendra les couleurs de la casaque noire, jaune et bleue toque noir de Makoto Kaneko. Pour mettre toutes les chances de son côté, son entourage l'a fait venir le 20 août à Chantilly chez l'entraîneur japonais Satoshi Kobayashi, installé en France depuis 2002, pour parfaire sa condition physique.