Au lendemain de l'incendie de ce vendredi 13 février qui a fait un mort et un blessé, plusieurs habitants de l'immeuble sinistré sont revenus dans leur logement. Mais les parties communes endommagées par les flammes et les odeurs de fumée les inquiètent.
Les flammes ont totalement détruit, ce vendredi 13 février, l'appartement du deuxième étage où le feu avait pris. Parmi les occupants, une femme est décédée et son fils, blessé, a été hospitalisé.
Dans cet immeuble de l'Opac, situé 20 avenue du 11 novembre à Méru dans l'Oise, de nombreux locataires, présents au moment du drame, ont été évacués. Mais la plupart, après une nuit à l'extérieur, ont pu retourner dans leur logement.
Pourtant, selon le gendarme en charge de l'enquête, " il y a de gros dégâts d'infrastructure sur toute la colonne d'appartements". Au moins quatre d'entre eux restent inhabitables, par manque de sécurité.
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Esteve Roman Nieves habite depuis un an et demi au 4ème étage, juste au-dessus de l'habitation qui a brûlée. "Le lendemain, à midi pile, on nous a redonné les clefs." Mais il ne dort pas tranquille. "Ça sent le brûlé, il y a des fissures dans tout l'immeuble.
Quand on rentre, on est obligé de passer par la cage d'escalier qui est carbonisée.
L'ascenseur est en panne. Et ce n'est pas le seul inquiet. Michel Wassen, un autre locataire, qui a réintégré son appartement ce samedi 14 février, dénonce aussi une forte odeur de brûlé, "ça fait mal à la tête". L'Opac lui a remis ses clefs après la visite des experts, lui assurant qu'il était en sécurité, son logement n'ayant pas été directement touché par les flammes.
Mais comme lui, certains habitants de l'immeuble craignent que les travaux ne soient pas réalisés rapidement.