En course pour une possible montée en ligue 1, le club cherche de nouveaux soutiens pour le match décisif contre Reims vendredi soir. Les Amiénois tentent une nouvelle tactique offensive : attirer l’attention du nouveau président sur les réseaux sociaux.
En tout cas, on fait tout pour ! @EmmanuelMacron pic.twitter.com/iJgeD7FXMu
— Amiens SC (@AmiensSC) 15 mai 2017
Un maillot blanc, floqué Macron. Quoi de plus explicite pour s’attirer les faveurs du nouvel hôte de l’Elysée ? Hier, le club a publié sur les réseaux sociaux la photo du chasuble flambant neuf, en réponse à un article publié par le magazine l’Equipe. Nos confrères cherchaient à savoir si Emmanuel Macron était supporter de l’ASC : « En tout cas, on fait tout pour ! » a répondu le club sur Twitter.
« C’est une grande année pour Amiens, se félicite Lionel Herbet, qui gère le site internet du club. Un Amiénois à l’Elysée, et maintenant l’ASC qui a des chances de monter en ligue 1 : tout coïncide ! Alors on a voulu envoyer un petit clin d’œil au nouveau président pour qu’il n’oublie pas d’où il vient ».
Le maillot, dédicacé par les joueurs, est floqué au numéro 17. « Il n’y a que 16 joueurs sur la feuille de match, s’amuse Lionel Herbet. Alors on lui a donné le numéro 17 ». Le chasuble devrait lui être envoyé directement rue du Faubourg-Saint-Honoré. Le président a même été invité au match contre Reims vendredi soir. Peu de chance qu’il s’y rende cependant, à cause de ses nouvelles responsabilités.
Le football dans la peau
Emmanuel Macron a toujours été un fan de ballon rond. Adolescent, il a pratiqué ce sport à la Providence, établissement amiénois qui l’a accueilli de la sixième et à la première. Puis il a évolué dans l’équipe de l’ENA.
Il n’a d’ailleurs jamais caché son soutien à l’Olympique de Marseille, qu’il supporte depuis l’âge de 16 ans.
Mais pour Lionel Herbet, cet attachement au club marseillais n’empêche pas le président de s’intéresser à l’ASC : « Il peut très bien soutenir l’OM et garder un œil sur le club d’Amiens. Il y a assez de place pour deux ! glisse Lionel Herbet. Et puis, si on monte en Ligue 1, je suis convaincu qu’il nous contactera ! »