L'audience aura duré jusqu'en millieu de soirée : hier comparaissaient en appel à Amiens 8 ex-Goodyear pour séquestration. L'avocat général a requis la confirmation de la première condamnation mais entièrement assortie de sursis. Le jugement a été mis en délibéré au 11 janvier prochain.
Il a parlé d'une "séquestration programmée". Hier, dans ses réquisitions, l'avocat général a réclamé la confirmation des peines prononcées en première instance à l'encontre des 8 ex-salariés de Goodyear Amiens. Ils comparaissaient en appel du jugement qui les condamnait à 24 mois de prison dont 9 ferme et 5 ans de mise à l'épreuve.
L'accusation a cependant demandé que ces 24 mois soient entièrement assortis d'un sursis. Une solution médiane entre la relaxe plaidée par les avocats des accusés et le jugement de première instance.
Le jugement a été mis en délibéré au 11 janvier prochain.
Toute la journée, près de 2.000 personnes étaient venues de toute la France et même de Belgique pour soutenir les 8 ex-salariés de Goodyear Amiens au rythme de "la relaxe sinon rien". Ce que réclamaient également les personnalités politiques de la gauche de la gauche qui avaient fait le déplacement.