En grève depuis lundi, les salariés de Whirlpool ont eu un échange tendu avec Carlos Ramos, le directeur du site amiénois nommé en janvier à l'annonce de la fermeture de l'usine.
Ils sont en grève depuis le début de la semaine pour protester contre le silence du groupe et de leur direction quant à leur sort à la fermeture de l'usine. Aucune information sur le Plan de Sauvegarde de l'Emploi depuis 3 mois. L'intersyndicale a donc décidé de mettre ne place un piquet de grève pour forcer Carlos Ramos, le directeur du site nommé en janvier, à ouvrir des négociations.
Ce à quoi ce dernier avait répondu en substance : pas de négociations tant que le piquet de grève sera maintenu.
Surprise en fin de matinée ce jeudi : l'intersyndicale est "convoquée" par la direction sans plus de précision. Les représentants syndicaux pensent enfin que la discussion va avoir lieu. Or ils se voient juste confirmer qu'il n'y aura pas de négociations si le piquet de grève est toujours en place à l'entrée du site.
Colère de la centaine de grévistes qui décide de se rendre dans le bureau du directeur pour dire leur mécontentement. Ce qui a donné lieu à un échange tendu entre carlos ramos et les salariés :
Images de Floriane Olivier
•
©France 3 Picardie
Les grévistes sont à nouveau reçu par le directeur qui ne démord pas de sa position. Face à ce qu'ils estiment être du mépris, les syndicats ont décidé de maintenir le piquet de grève et de durcir le mouvement.