Une conférence de presse était organisée au Palais de justice de Paris ce lundi 16 mars par l'association des avocats pénalistes suite à la mise en examen de l'ancien bâtonnier d'Amiens, Hubert Delarue.
L'avocat Hubert Delarue s'est exprimé pour la première fois publiquement ce lundi 16 mars par rapport à sa mise en examen pour usage de faux par le juge lillois Jean-Michel Gentil.
Je n'ai rien commis de répréhensible, je n'ai rien fait de mal, je n'ai pas violé mon serment et je suis à la fois horrifié, scandalisé, blessé par cette invraisemblable procédure judiciaire.
L'association des avocats pénalistes, qui l'avait déjà soutenu au moment de la perquisition de son cabinet à Amiens en novembre 2014, a organisé une conférence de presse au Palais de justice de Paris pour signifier son soutien à l'ancien bâtonnier d'Amiens.
Début de la conférence de presse ADAP / H. Leclerc en soutien @hubert8049 , Hubert Delarue pic.twitter.com/3RGNbKHanR
— Ch. SAINT-PALAIS (@ChPalais) 16 Mars 2015
Interview d'Hubert Delarue par Karine Hallaf et Arantxa Belderrain.
Dans un communiqué, ses confrères s'étaient indignés jeudi dernier de la mise en examen de Me Delarue "dans des conditions difficilement admissibles". "L'avocat auquel des pièces sont remises ne peut être tenu personnellement responsable de leur authenticité", avait ajouté l'ADAP.
L'avocat Hubert Delarue, également élu à la communauté d'agglomération d'Amiens Métropole, 3e vice-président en charge de la politique de la Ville, est soupçonné d'avoir transmis à un juge une fausse promesse d'embauche pour un client qui demandait sa mise en liberté.