Le vigile soupçonné d'avoir frappé un marginal à Amiens placé en garde à vue

Le vigile soupçonné d'avoir frappé lundi un marginal en gare d'Amiens a été interpellé ce mercredi et placé en garde à vue. Le parquet d'Amiens a ouvert une enquête pour "violences volontaires dans un lieu destiné à l'accès d'un moyen de transport collectif de voyageurs".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La vidéo de 18 secondes montrant un vigile frapper un homme dans le hall de la gare d'Amiens a été vue près de 2,280 millions de fois sur Facebook mercredi à 14H00.

La scène a été filmée puis postée par un Amiénois qui passait par là, lundi aux alentours de 07H00. "J'allais chercher mes cigarettes au tabac quand j'ai vu l'agent de sécurité s'énerver contre un homme que je croise régulièrement", a-t-il raconté à un correspondant de l'AFP.

L'homme frappé, âgé d'une cinquantaine d'année, a déposé plainte, mais refuse de consulter un médecin pour faire attester des coups reçus, précise-t-on de source policière. La victime est un marginal connu des services de police, qui l'ont interpellé à maintes reprises pour ivresse dans un lieu public. 

En revanche, d'après l'auteur de la vidéo interrogé par un correspondant de l'AFP et qui a ses habitudes à la gare, l'homme agressé est "quelqu'un de souriant" et qui "n'avait pas l'air alcoolisé" au moment des faits. L'agresseur présumé a été suspendu à titre conservatoire par son emlpoyeur, un prestataire privé 

Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a indiqué dans un communiqué avoir décidé d'ouvrir une enquête mercredi, parlant d'une scène "d'une grande violence". Cette vidéo a provoqué un vif émoi sur les réseaux sociaux, entre condamnation, indignation, incompréhension et railleries.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information