Barbara Pompili veut présider la commission Développement durable à l'Assemblée nationale

La députée (La République en Marche) de la Somme a annoncé qu'elle se portait candidate à la tête de la commission sur le Développement durable. Elle a également rappelé son soutien à Richard Ferrand, la "bonne personne" pour diriger les députés LREM.

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La députée (LREM) de la deuxième circonscription de la Somme Barbara Pompili a annoncé qu'elle se portait candidate à la présidence de la commission sur le Développement durable à l'Assemblée nationale.

Disant vouloir s'investir "autrement", la députée de la Somme, issue des rangs des écologistes "réformistes", a déclaré dans l'émission "Dimanche en Politique" sur France 3  : "J'ai envie de prendre des responsabilités à l'Assemblée nationale, j'ai envie de travailler sur le fond pour continuer le travail que j'ai déjà fait sur ces sujets-là".


Un groupe de plus de 300 députés, il va falloir le tenir


Mme Pompili considère par ailleurs que Richard Ferrand, qui vient d'être élu à la tête des députés REM, a été "choisi parce qu'il est le bon homme à la bonne place", ajoutant que l'exministre, mis en cause dans une transaction immobilière, est "la bonne personne" pour ce rôle.

"Un groupe de plus de 300 députés, il va falloir le tenir et des gens qui ont cette capacité-là, à l'heure actuelle, il n'y en avait pas 150", a ajouté l'ex-secrétaire d'Etat des gouvernements Valls et Cazeneuve, qui a ensuite rallié la République En Marche.

Que Valls aille" là où il se sent bien"


"Il a une légitimité due à son histoire, due au travail effectué auprès du président pour pouvoir tenir un groupe composé de 80-90% de nouveaux", a-t-elle insisté au sujet du député du Finistère, ex-socialiste rallié très tôt à Emmanuel Macron et devenu une cheville ouvrière d'En Marche.

Quant à l'ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls, dont elle n'a "pas connaissance" qu'il ait demandé à intégrer le groupe REM, "il faut qu'il aille là où il se sent bien", a-t-elle glissé, alors que le député de l'Essonne tenterait avec d'autres élus, dont des radicaux de gauche et des centristes, de constituer un groupe distinct du PS.
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