Jugé ce jeudi en comparution immédiate pour avoir loué des chambres dans des conditions d'hébergement contraires à la dignité humaine, le patron d'un café du centre de ville de Soissons a été placé sous contrôle judiciaire. Son procès est renvoyé au 2 mai.
Le procès a été renvoyé au 2 mai pour que la défense puisse préparer son dossier.
Le patron du bar a été libéré et placé sous contrôle judiciaire. Il a par ailleurs interdiction de quitter le territoire, d'entrer en contact avec les locataires, de gérer un débit de boisson ou un établissement d'hôtellerie. Enfin, il a du payer un cautionnement de 10.000 euros pour l'obliger à se présenter aux audiences.
Marié, il est père d'une petite fille de 10 mois.
Le café est en cours de fermeture administrative.
Le procureur parle d'inattention et de manque de vigilance: selon lui, le propriétaire s'est laissé dépassé par les événements et l'ampleur d'une situation mise en place par son père et dont il a hérité.
2 des 6 locataires se sont constitués partie civile sans pour autant avoir porté plainte.