Rixe entre "une centaine de migrants africains" à Calais

Plusieurs migrants ont été blessés dans cette rixe.

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Une rixe opposant une centaine de migrants africains, des Erythréens face à des Ethiopiens, armés de bâtons et de pierres, a débuté vers 13h15 samedi dans la zone industrielle de Calais. 

Pour éviter tout nouveau débordement, des renforts de CRS ainsi que des agents de la BAC de Boulogne-sur-mer ont été amenés sur les lieux afin "d'assurer le bon déroulement de la distribution des repas" dans la zone industrielle de Calais et pour garantir "la sécurisation du centre-ville", selon M. Desplanques. Selon le sous-préfet du Pas-de-Calais, Vincent Berton, qui a effectué un point-presse sur les lieux, les blessés ont été évacués vers
les hôpitaux de Calais, Boulogne-sur-Mer et Dunkerque.


20 blessés


"Vers 15H30, la situation est redevenue sous contrôle", a ajouté M. Desplanques, précisant que trois migrants, des Erythréens, avaient déjà été interpellés. des migrants, armés de pierres et de bâtons, avaient commencé à en découdre vers 13H15 samedi. 


Selon un correspondant de l'AFP présent sur place samedi après-midi, de nombreuses ambulances étaient sur les lieux et le sol était jonché de pierres. D'après Philippe Mignonet, maire adjoint de Calais en charge de la sécurité, les violences de samedi "ont fait une bonne vingtaine de blessés".

Vendredi, des précédentes violences ont également eu lieu. "Entre 20 heures et 1 h du matin des rixes ont éclaté entre Erythréens et Ethiopiens lors d'une distribution des repas, rue des Verrotières à Calais", a ajouté M. Desplanques. Ces bagarres de vendredi soir avaient fait neuf blessés légers, selon la même source. Selon M. Mignonet, les forces de l'ordre sont intervenues vendredi soir pour quatre rixes utilisant de nombreux gaz lacrymogènes. "Depuis une douzaine d'heures, en terme de violences, c'est l'escalade".


Philippe Mignonet, maire adjoint de Calais en charge de la sécurité, a regretté une "escalade" de la violence, alors que le tribunal administratif
de Lille a ordonné lundi en référé une batterie de mesures d'aide à cette population, tout en écartant la réouverture sur place d'un centre d'accueil d'urgence.

"Les événements de ces dernières douze heures montrent que le maire a raison de faire appel (de la décision de la justice administrative, ndlr). L'autorisation de donner des repas à longueur de journée crée des attroupements et des tensions", a dit M. Mignonet.

Selon différentes sources, les migrants, qui aspirent à rejoindre l'Angleterre, seraient actuellement entre 400 et 600 dans le Calaisis.
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