Sambre et Meuse : un acheteur mais pas de reprise d'activité, les salariés sont écoeurés

Après une reprise de l'usine de Feignies pour 1.810 millions d'euros, les anciens salariés ont retenu pendant une heure l'acheteur qui ne prévoit pas de relancer l'activité.

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C'est la douche froide pour les ex-salariés de Sambre et Meuse. La vente aux enchères de leur usine de laquelle ils attendaient tant ne leur a apporté que déceptions. Les murs, la marque et quelques machines ont été racheté en un lot par Titagarh Arbel Fauvet Rail Douai, en dix minutes. Mais le groupe indien n'a pas racheté certaines machines qui n'étaient pas mises dans le lot de vente, apparemment. D'après son directeur général c'est pour cette raison, qu'il n'y aura pas de reprise d'activité et donc des salariés.

Après ce coup dur, une trentaine d'ex-employés, au chômage depuis la liquidation, ont retenu le représentant du nouvel acquéreur Pascal Varin (DG de Titagarh AFR Douai). D'après notre équipe sur place, ils ont fini par le laisser sortir.

La fin d'une époque

Il y a une vingtaine d'années, près de 2000 personnes travaillaient chez Sambre et Meuse. L'an dernier, ils étaient encore 262 salariés, licenciés depuis la liquidation en mars de cette année. Véritable fleuron de l'industrie ferroviaire, l'usine fabriquait des bogies connus pour supporter le froid russe notamment. L'embargo avec la Russie depuis la guerre en Ukraine, a été un coup fatal poru l'entreprise.
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