Agression du petit-neveu de Brigitte Macron : le procès renvoyé, trois personnes placées en détention provisoire

Le procès de trois hommes, âgés de 20 à 34 ans, est renvoyé au 5 juin prochain. Ils sont jugés notamment pour violences en réunion sur le petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux. Une adolescente de 16 ans, également poursuivie dans cette affaire, sera présentée au juge des enfants.

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Trois hommes, suspectés d'avoir agressé lundi 15 mai à Amiens Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, ont été placés en détention provisoire mercredi.

Cela fait suite au renvoi, à la demande de la défense, de l'audience où ils devaient être jugés en comparution immédiate.

En tout, huit personnes avaient été interpellées et quatre ont été relâchées à l'issue de leur garde à vue. 

"Ils l'ont roué de coups"

C'est en rentrant chez lui à 22 heures au-dessus de la boutique où il habite que Jean-Baptiste Trogneux a eu une altercation avec une dizaine d'individus qui avaient improvisé une manifestation dans le centre-ville d'Amiens dès 20 heures, à a suite de l'interview du président de la République Emmanuel Macron sur TF1. 

Les manifestants "l'ont reconnu dans la rue", explique son père, Jean Alexandre Trogneux.  Une dizaine de personnes se seraient rapprochées de lui, auraient commencé à l'insulter "et puis un, plus énervé que les autres, lui a mis un poing dans la figure, suivi de plusieurs derrière" rapporte-t-il au micro de France 3 Picardie. Il ajoute que les agresseurs se seraient mis "à dix dessus et l'ont roué de coups". 

Un scanner médical de la victime, suite à l'agression, a montré un hématome important à la tempe. 

Les caméras de surveillance de la ville ont suivi le groupe. La BAC a interpellé six hommes et deux femmes, mis immédiatement en garde à vue. Depuis, de nombreuses réactions de tous les bords politiques se sont fait entendre : de Barbara Pompili (Renaissance) à François Ruffin (LFI) en passant par Rémi Cardon (PS). 

"On était juste dans l'optique de mettre des poubelles sans dégrader"

À l'extérieur du commissariat, mardi 16 mai, un groupe de soutien attendait les mis en cause avec l'espoir de les voir sortir. L'un d'eux s'est confié, de façon anonyme, pour donner sa version. "On était juste dans l'optique de mettre des poubelles sans dégrader, juste pour embêter le monde", assure-t-il.

Pour lui, Jean-Baptiste Trogneux "n'a pas été tabassé, mis à terre, etc. Il a juste reçu deux coups de poing". David Dalmaz, l'avocat des accusés confirme, de son côté, des faits de "violence en réunion" pour lesquels la garde à vue se prolonge. 

"Il y a eu des faits pour la plupart matériels, de jets et de déposes de poubelles, et effectivement, à priori, une personne aurait agressé Monsieur Trogneux, détaille-t-il. Donc il y aurait eu une agression physique sur sa personne". 

Le procès renvoyé au 5 juin prochain

Le procès de ces trois hommes, âgés de 20 à 34 ans, et jugés notamment pour violences en réunion, a été renvoyé au 5 juin à 14 heures. 

Une adolescente de 16 ans, également poursuivie dans cette affaire, doit être présentée au juge des enfants.

Avec AFP et Sophie Picard / FTV

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