Rendez-vous incontournable des amateurs de bandes dessinées, le festival amiénois a conquis le public dès son premier jour d'ouverture. Il faut dire que la halle Freyssinet regorge de surprises. On vous donne un aperçu de la visite en cinq temps forts.
Le beau temps est au rendez-vous ce week-end à Amiens, et pourtant l'affluence à la halle Freyssinet n'a pas diminué. Bien au contraire ! "Dès le matin, on était déjà sur des fréquentations dignes d'un samedi après-midi", se réjouit Thierry Cavalié, président de l'association "On a marché sur la bulle".
La programmation, comme chaque année, est très fournie. Des rencontres avec les auteurs, des expositions, des dessins en live, des jeux. De quoi contenter tous les publics. "On consacre une grande partie de nos animations aux enfants, parce que l'on pense que la bande dessinée peut être un médium très utile et malin pour amener les enfants à aimer la lecture", confie également l'organisateur de l'évènement.
L'an passé, 15 000 visiteurs se sont pressés au festival de la BD. On a choisi pour vous cinq temps forts.
L'évènement Blake et Mortimer
Quand le dessinateur François Schuiten, accompagné par Jaco Van Dormael, Thomas Gunzig et Laurent Durieux, s'attaque à mythe cela donne le dernier album de Blake et Mortimer, appelé "Le dernier Pharaon." Un véritable hommage à Edgar P. Jacobs, auteur de la série à succès. Une exposition, à la scénographie bluffante, dévoile les planches de ce nouvel album. À ne pas rater !Petit aperçu de l’exposition Blake et Mortimer - le Dernier Pharaon ! #RDVBD2019 pic.twitter.com/UV6pGye6Kg
— RDVBDAmiens (@RDVBDAmiens) 1 juin 2019
Lumière sur la BD libanaise
Parce qu'il n'y a pas que la bande dessinée franco-belge, tournons nous vers le Liban et cette exposition collective dédiée à la ville de Beyrouth. Une manière de mettre en lumière les auteurs de bandes dessinées libanais. "Évidemment la bande dessinée au Liban n'a pas la même ampleur qu'en France ou en Belgique, il existe plusieurs dizaines d'auteurs, mais chaque année de nouveaux émergent notamment parce qu'il existe désormais une section bande dessinée à l'académie libanaise des beaux-arts", explique Barrack Rima, auteur de "Beyrouth: La trilogie."Aux rendez-vous de la BD d’Amiens, un intéressant focus sur le 9e art libanais avec l’expo « Beyrouth : portrait d’une utopie » et sur la BD indépendante américaine avec « Indie Américans ». pic.twitter.com/45R4226riv
— Anne Douhaire-Kerdoncuff (@annedouh) 1 juin 2019
Bienvenue chez les robots
La trilogie Bots d'Aurelien Ducoudray et de Steve Baker est aussi mise à l'honneur avec une exposition retraçant l'histoire de ces robots confrontés à une drôle de créature. Parallèlement, sur le pan de mur en face, les auteurs ont détourné en "version robotisée" plusieurs grandes toiles de peintres classiques : Picasso, Léonard de Vinci, Manet, Magritte... Terriblement captivant.Du dessin en live
Tout au long du festival, les illustrateurs se succèdent et dessinent en live avec retransmission sur écran géant. Un moment de totale liberté qu'ils peuvent partager avec le public.
Cette année, 17 dessinateurs se succèdent avec parmi eux, Enrico Marini, auteur de l'affiche des 24es rendez-vous de la bande dessinée d'Amiens. Une exposition retrace également son œuvre jusqu'à fin septembre à la Maison de la Culture.
Une fresque géante sur la Grande Guerre
Du dessin encore, mais cette fois format XXL. Les auteurs du collectif Traces de la Grande Guerre réalisent pour le public une fresque géante autour d'un scénario commun sur la thématique de la Grande Guerre.Pour faire ou refaire la visite, suivez le guide et revivez notre live Facebook en direct du festival :#RDVBD2019 Fresque géante Traces de la Grande Guerre en cours ! @Ricardefa pic.twitter.com/IFi5xqwjvm
— RDVBDAmiens (@RDVBDAmiens) 1 juin 2019