Afin de faire respecter les règles de confinement, 250 gendarmes de la Somme vont être déployés sur les routes de la Somme pour intensifier les contrôles dès ce vendredi 3 avril. Dans le viseur notamment : ceux qui envisageraient de se rendre en baie de Somme à l'approche des vacances scolaires.
Motos, voiture rapide d'interception, hélicoptère... La gendarmerie va sortir les gros moyens sur les routes et autoroutes de la Somme à partir de ce vendredi 3 avril. Objectif : faire respecter les consignes de confinement liées à l'épidémie de Covid-19, à l'occasion du début des vacances scolaires de la zone C.
Contrôles fixes et patrouilles mobiles
250 gendarmes vont quadriller le département, sur les autoroutes - aux péages d'Amiens et d'Abbeville - comme sur le réseau secondaire, avec des points de contrôle fixes et des patrouilles mobiles, pour interpeller tous les contrevenants, même sur les petites routes."Nous allons mettre en place au moins 20 points de contrôle par jour dès ce vendredi 3 avril, avec une présence systématique au niveau des barrières de péages mais aussi sur les axes secondaires", explique l’aspirant Bastien Ribard, officier communication de la Gendarmerie de Picardie.
Des amendes cumulables
Les alentours de la baie de Somme seront particulièrement ciblés par les gendarmes : "En ce week-end de début de vacances dans la zone C, on craint que des personnes en provenance de région parisienne veuillent rejoindre leur résidence de vacances et prennent la direction de la baie de Somme."Lors des contrôles, les gendarmes n'exigeront pas forcément des contrevenants qu'ils fassent demi-tour mais le quadrillage sera tel, que ces derniers courent le risque de cumuler les infractions et de multiplier les amendes - 135 euros la première fois, puis 200 euros la deuxième et jusqu'à 3750 euros en cas de récidive. Pour Bastien Ribard, l'heure n'est plus à la prévention.
Finie la pédagogie, place à la fermeté. Nous serons intraitables avec les personnes qui ne respectent pas les règles de confinement. Fermeté mais discernement : bien sûr, les déplacements de soignants ou les transports de marchandises de première nécessité ne sont pas concernés.