Attendue, l'annonce concernant le sort des Galeries Lafayette a été officialisé, ce jeudi 21 mars, au tribunal de commerce de Bordeaux (Gironde). Le plan de sauvegarde a été adopté après quelques petites modifications. Les emplois des magasins d'Amiens (Somme) et Beauvais (Oise) seraient ainsi préservés.
C'est officiel, le plan de sauvegarde des magasins Galeries Lafayette a été homologué, ce jeudi 21 mars. Le tribunal de commerce de Bordeaux a validé ce dernier, présenté par l'homme d'affaires Michel Ohayon, pour les 26 magasins qu'il détient, dont ceux d'Amiens (Somme) et de Beauvais (Oise).
"Juste des petites modifications"
Attendue ce mercredi soir, l'officialisation s'est fait attendre. Certains représentants du personnel avaient alors pu rapporter quelques éléments à l'issue des débats.
"On a demandé s'il y avait des modifications du plan de sauvegarde, on nous a dit que non", concède Muriel Scanzi, déléguée syndicale centrale CFDT des 22 magasins Galeries Lafayette avant d'ajouter : "Il y a juste des petites modifications".
Cette homologation met fin à un an de procédure de sauvegarde dans laquelle les enseignes avaient été placés, parmi d'autres enseignes de Michel Ohayon en difficulté et vendues depuis (Go Sport, Gap).
Le greffe a confirmé la teneur de la décision du tribunal, mais les jugements qu'il a rendus pour les trois sociétés concernées par la procédure de sauvegarde n'étaient pas encore disponibles, ce jeudi après-midi, rapporte l'AFP.
Une décision du tribunal avec scepticisme
L'intersyndicale représentant les salariés s'était prononcée contre une première version du plan, expliquant n'avoir plus confiance en Michel Ohayon, et des élues du syndicat CFDT ont accueilli la décision du tribunal avec scepticisme.
"On s'inquiète pour la pérennité de notre entreprise (...) Notre crainte, c'est de finir comme Camaïeu", a déclaré Muriel Scanzi, salariée du magasin de Bayonne. L'enseigne de textile du Nord a été liquidée en septembre 2022 après avoir été reprise par Michel Ohayon.
"On ne croît plus rien, on nous promet des choses depuis 2018, on ne voit rien venir (...) Est-ce qu'on sera encore là dans 10 ans ? C'est l'inquiétude des salariés", a confié sa collègue syndicaliste de Dax, Véronique Guichenay.
Avec AFP.