Les gendarmes amiénois agressés en Corse ont été visés pour leur "origine nationale"

Un homme de 24 ans a été mis en examen pour violence en réunion dans l'enquête sur l'agression de deux gendarmes venus d'Amiens dans la nuit de jeudi à vendredi à Ajaccio. D'autres gardes-à-vues sont en cours. Les militaires auraient été visés parce qu'ils venaient du continent.

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Mickaël Mondoloni, l'un des jeunes impliqués dans cette rixe devant un bar d'Ajaccio, a été mis en examen pour "violence en réunion mais aussi pour violence en raison de la qualité de gendarmes des victimes, connue des agresseurs, et violence en raison de l'origine nationale des victimes, l'agression ayant été accompagnée d'insultes sur la qualité de Français des personnes visées", a précisé le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard.

D'autres gardes à vue sont en cours, a précisé le procureur d'Ajaccio, sans plus de détail.


Deux des trois gendarmes, venus d'Amiens et hors service au moment des faits, avaient été hospitalisés à l'issue de l'agression, qui a eu lieu vers 01h30 du matin vendredi, à l'extérieur du bar-brasserie Globo, dans le centre-ville d'Ajaccio.  

Mickaël Mondoloni aurait été reconnu à l'hôpital par les deux gendarmes, alors qu'il venait lui même se faire soigner d'une blessure à l'épaule.

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