Jimmy Casper : pour le passage du Tour de France à Amiens, "tout le monde attend" Arnaud Démare

Vainqueur d'une étape du Tour de France en 2006 à Strasbourg, l'ancien sprinteur se trouvait samedi à Crèvecoeur-le-Grand, dans l'Oise, pour assister au passage du Tour de France. Il revient avec nous sur cette arrivée picarde. 

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C'est l'un des derniers cyclistes picards, avec Arnaud Démare, à avoir remporté une étape du Tour de France. En 2006, Jimmy Casper s'imposait à Strasbourg. Ce samedi, l'ancien champion attendait le passage des coureurs à Crèvecoeur-le-Grand, dans l'Oise, où passe la grande boucle pour sa huitième étape avant une arrivée très attendue à Amiens.
 
Gagner une étape sur le Tour, ça a toujours une saveur particulière, quand on est Français ?

C'est un rêve de gamin pour tout coureur, qu'on soit Picard, Français ou étranger. C'est la plus belle course au monde et quand on arrive à gagner une étape de Tour de France, quand on passe la ligne la première fois, c'est juste énorme au niveau des émotions.

 
Aujourd'hui, c'est jour de fête nationale. On a envie de gagner une étape quand on est Français, qu'elle est le 14 juillet et quand on arrive à Amiens... C'est une étape pour Arnaud Démare ?

Je crois qu'Arnaud doit avoir énormément de pression. Il est Picard, il est Français, il passe près de chez lui, près de Beauvais. A Amiens, pour l'instant tout le monde l'attend. Il n'a pas encore gagné, il a été très présent dans les sprints mais pas encore vraiment en position de gagner. Je pense qu'il a une grosse pression et qu'on devrait le retrouver à Amiens. Après, ce n'est pas forcément un sprint qui lui convient hyper bien. Arnaud est un coureur très costaud, il aurait fallu que le final soit un peu plus difficile. 
 
Vous auriez un conseil à lui donner ? Sachant que quand on est sprinter, il doit y avoir une sorte de stress... 

Il faut qu'il arrête d'être gentil, je pense. Tout simplement. C'est un coureur qui n'est pas très agressif, il faut qu'il arrive à passer ça. On a pu voir ça hier. A un moment il a frotté avec [Peter] Sagan, il s'est fait virer. Il ne s'est pas fait respecter. De temps en temps, il faut peut-être qu'il y aille un peu plus en bonhomme, qu'il prenne des risques. Je pense qu'aujourd'hui, du fait d'être en Picardie, il va prendre les risques qu'il n'arrive pas à prendre pendant les autres étapes.

 

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