L'Amiens SC n'a pas réussi à s'imposer lors du quart de finale de la Coupe de France face à Monaco mardi 8 février. Score final 2-0 pour les Monégasques, mais les Amiénois n'ont pas démérité, se créant des occasions tout au long du match.
La prestation ne fut pas honteuse, bien au contraire. Mardi 8 février face à Monaco, l'Amiens SC s'est incliné 2-0 lors du quart de finale de la Coupe de France, mais n'a pas démérité.
Malgré une mauvaise entame de match, qui leur vaut d'être menés 1-0 dès la 5e minute de jeu après un but du monégasque Tchouaméni, les Amiénois n'ont rien lâché dans cette rencontre face au 6e de Ligue 1. "Le premier but n'a pas changé grand chose même si c'est très bête de prendre un but sur un vieux corner alors qu'il ne se passe rien", analyse l'entraîneur de l'ASC, Philippe Hinschberger.
Le deuxième quart d'heure est favorable aux Amiénois. On croit même à l'égalisation après un but refusé d'Akolo signalé hors-jeu.
"Je pense qu'on était à la hauteur de l'événement"
L'Amiens SC persiste, se crée notamment deux situations en seconde mi-temps, notamment avec cette frappe enroulée de Bamba repoussée par le gardien monégasque Mannone.
Mais Monaco finit par trouver la brèche à la 54e minute et alourdit le score (2-0) grâce à un but de Volland. "On sent qu'ils ont une grosse maîtrise technique c'est sûr. Mais cela ne sert à rien de tourner autour du pot, ils ont marqué, on n'a pas marqué point, réagit Philippe Hinschberger après la rencontre. Le regret que j'ai, c'est de prendre un but en début de chaque mi-temps. On a toujours essayé d'attaquer, on a toujours essayé de bien défendre, ce n'était pas toujours facile. Un petit but nous aurait récompensés au moins."
"Je suis très content de mes troupes ce soir, content du match qu'on a fait, de la prestation qu'on a réalisé, de l'image qu'on a pu donner de l'Amiens SC."
Philippe Hinschberger, entraîneur de l'ASC
L'entraîneur de l'ASC retient l'engagement de son équipe : "Je pense qu'on était à la hauteur de l'événement, c'était quand même un quart de finale de Coupe de France, qu'on ne joue pas chaque année. Il ne fallait pas que l'on passe à côté et on n'aura pas de regrets demain de ne pas avoir fait notre match, même s'il y aura le regret de ne pas avoir marqué."
Actuellement 14e de Ligue 2, les Amiénois ont ainsi montré qu'ils étaient capables de réaliser de belles prestations face à des adversaires de taille. "On est aussi 14e de Ligue 2 parce qu'on a attendu le mois d'octobre pour jouer dans notre championnat, il faut appeler un chat un chat, rétorque Philippe Hinschberger. Depuis notre équipe est plus solide, on a trouvé pas mal d'efficacité, notamment à domicile où on a marqué beaucoup de buts, cela nous a permis de gagner des matchs. Mais vous savez dans la vie, on a la place qu'on mérite."
Une douzaine de supporters dans le parcage visiteurs
Au stade Louis II, une douzaine de supporters de l'Amiens SC avaient fait le déplacement. "C'est vrai qu'au départ, on était déçus du tirage parce que cela voulait dire encore un match à l'extérieur, en semaine en plus. Mais une fois arrivés, on était un petit peu excités, on se disait que sur un malentendu ça pouvait passer, nous confie Fabien Cassar, membre du club de supporters de la Tribune Nord d'Amiens.
Malgré cette défaite, le supporter retient un beau parcours de l'équipe lors de cette Coupe de France. "On a quand même fait de belles choses en première mi-temps, c'est du plus pour la suite, on espère que ça ira mieux en championnat."
Pour l'ambiance en revanche, on repassera. "C'était hyper clairsemé, il n'y avait pas beaucoup de monde, même dans leurs groupes d'ultras... Ce n'était pas le match de l'année, mais c'était important de faire le déplacement", conclut-il.