Un enfant âgé de 12 ans aurait été victime d'une tentative d'enlèvement ce lundi 25 septembre à Saleux, dans la Somme. Ses parents ont porté plainte et une enquête a été ouverte. De son côté, la municipalité invite à la vigilance et recommande de contacter la police "dès le moindre soupçon".
[Mise à jour] Jeudi 28 juillet : les faits ne sont "pas avérés", l'enfant a menti
Monter à l'arrière d’un véhicule, en échange de cadeaux. Telle est la proposition qu’un homme aurait faite à un enfant, sur la commune de Saleux, lundi 25 juillet dans l’après-midi.
L'enfant, âgé de 12 ans, se serait alors enfuit à vélo pour se réfugier en lieu sûr. Ses parents ont porté plainte.
Un appel à la prudence et à la vigilance
Une description du mis en cause a été communiquée aux 2 870 habitants de la commune, située au sud d’Amiens : " Un individu d'environ 35-50 ans, porteur d'une barbe et cheveux bouclés bruns et d'un tee-shirt blanc, circulant avec une camionnette type 'Berlingo' [...] Il a déjà été repéré sur Saleux et ses environs", indique la mairie sur sa page Facebook.
Le message a aussi été relayé sur le panneau Pocket de la ville, utilisé uniquement pour prévenir les habitants en cas d'urgences.
Prudence et vigilance envers les enfants. Dès le moindre soupçon, contacter la police nationale et faire un signalement à la police municipale.
Mairie de Saleux
" L'objectif était d'attirer la vigilance, sans forcément créer une psychose en cette période estivale", raconte Isabelle Rambour, maire de Saleux.
Une procédure en cours
L'édile salue le partenariat avec des policiers de proximité, mis en place il y a environ un an : " Un référent de la police nationale nous a averti du jour au lendemain et, grâce à cela, on a pu prévenir la population. C'est sincèrement un lien important parce qu'avant, on ne savait pas ce qui se passait sur la commune."
Hasard du calendrier : le conseil municipal de Saleux se tiendra ce mercredi 27 juillet et, à l'ordre du jour, figure la vidéo protection. " Cela aurait permis de retracer l'événement et, par exemple, d'avoir l'immatriculation", estime Isabelle Rambour.
Contacté, le parquet d’Amiens indique " qu’une procédure est en cours au commissariat d’Amiens" mais ne communique aucun autre élément pour l’instant.