Une septuagénaire est décédée d'un arrêt cardiaque en 2014 après s'être présentée aux urgences de Péronne, dans la Somme. Son fils avait alors décidé d'attaquer l'hôpital, mettant en cause ses conditions de prise en charge.
Dans une décision rendue fin décembre, le tribunal administratif d’Amiens a estimé que la responsabilité de l’hôpital de Péronne n’était pas engagée dans le décès, survenu dans ses locaux, d’une femme septuagénaire. La requête portée il y a quatre ans par son fils a été rejetée après demande d’expertise. "La prise en charge [de la patiente], tant par le service des urgences que par les équipes de l'hôpital de jour, a été rapide et conforme à la pratique médicale", estime le tribunal.
En mars 2014, elle entrait dans les urgences de l’hôpital de Péronne, se plaignant d’une insuffisance respiratoire. Elle est décédée un peu plus tard d'un arrêt cardiaque dans la cour de l’établissement, dans laquelle elle s’était rendue par elle-même. Son fils mettait alors en cause les conditions d’accueil et de prise en charge de sa mère.
Suivant la décision de justice, il devra s’acquitter de 1.500 euros, une somme correspondant aux frais d’expertise. Il devra aussi verser 1.000 euros au centre hospitalier de Péronne au titre des frais exposés et non compris dans les dépens.