Cette mesure présentée la semaine dernière par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, est déjà testée depuis un an dans le secteur de Bernaville. Une expérience qui satisfait policiers et gendarmes, mais aussi les habitants.
Depuis le 8 février dernier, trente quartiers en France font désormais partie du dispositif de police de sécurité du quotidien. Cette mesure promise par l'ex-candidat Emmanuel Macron, consiste à renforcer les effectifs de policiers et des gendarmes dans les quartiers dits "sensibles", et de les doter de nouvelles missions.
Axe fort de la Police de sécurité du Quotidien : le renforcement du contact avec la population. 250 brigades et groupes de contact @Gendarmerie seront créés d'ici 2019, dont au moins une par département. Découvrez leurs missions #PoliceSecuriteQuotidien pic.twitter.com/GwH93BnnzP
— Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) 8 février 2018
Depuis les émeutes de 2012, ce genre de dispositif a déjà été expérimenté à Amiens Nord. Avec les brigades territoriales de contact, les incivilités ont diminué de moitié.
Le test en zone rurale
Fort de ce constat, ce genre de police, plus proche des habitants, a été instauré en zone rurale, dans le secteur de Bernaville. Libérés des tâches administratives, cette brigade territoriale peut désormais passer plus de temps au contact des habitants.
#PoliceSecuriteQuotidien Le préfet @Prefet80 visite la brigade territoriale de contact #Bernaville Dans les territoires ruraux est sanctuarisee la fonction contact de la @Gendarmerie qui se traduira par des moyens modernes, des effectifs sur mesure et des résultats pic.twitter.com/HqVfiwTKZl
— Préfet de la Somme (@Prefet80) 16 février 2018
"Les gens ont l'habitude de nous voir, donc ils viennent plus facilement vers nous lorsqu'ils ont des soucis ou pour nous demander des renseignements", confie Justine Leblanc, gendarme à Bernaville. "Si on a besoin des gendarmes, on peut aller chez eux, ou les appeler, c'est important ce contact direct", avoue un habitant.
Ce dispositif sera étendu aux brigades de Acheux-en-Amiénois, Ailly-sur-Noye et Allencourt.