Les vétérinaires craignent des "déserts vétérinaires" en France d'ici 5 à 10 ans

La profession vétérinaire craint l'instauration de déserts vétérinaires d'ici cinq à dix ans dans certaines régions rurales de France et demande à l'Etat d'agir pour améliorer l'installation et le maintien des "vétos" sur tout le territoire.

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Que ce soit pour juguler une épidémie de grippe aviaire, aider à l'accouchement difficile d'une vache laitière en pleine nuit, ou vacciner un chien des beaux quartiers, les vétos sont toujours là, en ville comme à la campagne, en lien avec le terrain et les autorités sanitaires. "La France compte actuellement 18.084 vétérinaires installés", a indiqué jeudi à Paris Jacques Guérin, vice-président de l'Ordre national des vétérinaires, "une population qui suffit complètement pour l'instant". Ils étaient 14.863 en 2008 et 16.102 en 2010, selon le comptage de l'Ordre. "Mais nous identifions d'ores et déjà une problématique pour l'avenir portant sur un défaut de répartition dans certains territoires" ajoute-t-il.

Pénurie de vétérinaires en milieu rural

Le problème de désertification porte surtout sur des zones très rurales et la filière des grands ruminants bovins qui nécessitent proximité et rapidité d'intervention, ainsi qu'un réseau de professionnels dense. "Sur ce sujet, le maillage territorial n'est pas encore pris en défaut, comme l'a montré la lutte contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), mais d'ici 5 à 10 ans, les besoins pourraient augmenter si rien n'est fait" a déclaré M. Guérin à l'AFP. Selon lui, le problème ne doit pas nécessairement être résolu en formant plus de vétérinaires, mais en les incitant à s'installer dans des zones déficitaires, et surtout à y rester.
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