VIDÉO. Comment Samir, migrant soudanais accueilli chez un couple nordiste, a trouvé une deuxième famille

Alors que son hébergement devait être temporaire, le demandeur d'asile a décidé de rester en France.

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Ce qui devait être une simple bouffée d'air le temps d'un week-end, chez Samir, s'est transformé en bien plus. À Fournes-en-Weppes, dans la métropole lilloise, ce réfugié soudanais est accueilli depuis dix mois par Patricia et Jean-Pierre. Alors qu'il devait initialement retourner à Calais pour tenter sa chance en traversant la Manche, Samir Mohamed est resté... et a même déposé une demande d'asile en France.

 

"Je suis très content avec eux"


"C'est très bien, c'est comme ma mère" se réjouit-il en français, après avoir fait la cuisine aux côtés du couple. Lorsqu'on lui demande s'il considère Patricia et Jean-Pierre comme ses parents, il répond : "Oui, ils sont très bien ! Je suis très content avec eux."

Pour Patricia, cet accueil allait de soi "quand on connait l'histoire de Samir et ce qu'il a vécu avant de quitter le Soudan où il a été emprisonné, mis à l'isolement dans un trou de basse fosse, battu, enchainé, affamé."
 

 

Un réseau pour "remonter le moral"


Là, rappelle-t-elle, "il a réussi à s'en échapper, qu'il est passé en Lybie où il a connu des choses qu'on ose parfois même pas raconter. Si chacun réflechissait un tant soit peu à ça, on n'aurait plus cette hargne contre ces jeunes qui arrivent chez nous et qui demandent un droit d'asile."

Le couple nordiste fait partie du réseau Migraction. Ce groupe, qui compte une centaine de familles dans la région lilloise, accueille chaque week-end des exilés de Calais. 

"Quand on les héberge ca leur permet de se remonter le moral, de se requinquer physiquement et de retrouver le goût, de retrouver une socialisation, de retrouver la chaleur humaine" souligne Sophie Djigo, sa fondatrice. "Il y a beaucoup de gens qui en réalité sont prêts à accueillir des migrants mais ils ont besoin d'être encadrés, ils ont besoin d'une interface, ils ont besoin ne pas être isolés", d'où ce réseau.

Le week-end dernier, 50 exilés ont pu être accueillis par 20 familles, le temps de reprendre des forces.
 
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