L'Enfer du Nord : ce sont les pavés du Paris-Roubaix, mais depuis 3 ans, c'est également une bière, conçue par un petit brasseur de Quérénaing, dans le Valenciennois. D'origine 100% Hauts-de-France, elle a été médaillée au salon de l'agriculture.
Habiter à l'entrée du pavé de Quérenaing, sur le parcours du Paris-Roubaix, c'est vivre avec l'Enfer du Nord, toute l'année. C'est la vie de Sylvain Delhaye, brasseur. "Ça a été un élément un peu déclencheur. Sutout pour le nom "l'Enfer du Nord", puisque c'est un nom qui est mythique... D'enfance, j'ai toujours connu Paris-Roubaix, je l'ai toujours vécu? Avec les caravanes publicitaires, avec les hélicoptères, toute cette effervescence sportive, cycliste... C'était génial,"raconte l'entrepreneur.
Le vélo, l'effort, les pavés, la bière. Avec ces traditions régionales, le nordiste a composé une recette, il y a 3 ans. Du houblon venu des flandres et un malt des Hauts-de-France en fond un produit entièrement régional. Une mousse fraiche et florale, qui ne porte finalement pas bien son nom : "Volontairement, on a voulu faire queqlue chose d'accessible. Dédramatiser, adoucir... Déjà, par un degré d'alcool, qui est beaucoup plus accessible. Elle est à 6 degrès."
La recette de sa blonde, n'imaginez même pas la lui demander, elle est secrète au gramme près.
Après une journée de brassage et de filtration, et 6 semaines dans la cuve de fermentation, nous retrouvons "l'enfer du Nord" en cave de chauffe, avec sa nouvelle étiquette, et son médaillon d'or du salon de l'agriuclture de Paris 2019."Une belle reconnaissance", s'enorgueillit le brasseur.
Pas de chope ici, pour la deguster, il vous faudra lever en guise de verre un pavé. Le privilége de ceux qui ont gagné la reine des classiques, ou qui l'ont regardée passer...