Le président de la région Hauts-de-France et ex-maire de Saint-Quentin Xavier Bertrand a renoncé samedi 24 juin à briguer la présidence LR. À la place, il soutiendra la candidature de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France.
Le président de la région Xavier Bertrand ne briguera pas la présidence des Républicains en novembre. L'ex-maire de Saint-Quentin se dit prêt à soutenir Valerie Pécresse qui "serait une très bonne candidate", dans un entretien au Journal du Dimanche.
Je ne serai pas le responsable d'une nouvelle guerre des chefs
Invoquant sa volonté de faire de sa région sa "priorité", M. Bertrand a annoncé qu'il "ne serai(t) pas candidat à l'élection de novembre". "J'ai pris un engagement vis-à-vis des habitants des Hauts-de-France et j'ai l'intention de le tenir", a ajouté l'ancien ministre du Travail.
Je ne serai pas candidat à la présidence du parti en novembre prochain. @leJDD
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) 25 juin 2017
"Même si j'ai conscience que je peux l'emporter, je ne serai pas le responsable d'une nouvelle guerre des chefs", a encore relevé Xavier Bertrand, qui incarne au sein de son parti une ligne centrale opposée à celle de Laurent Wauquiez, qui "court après l'extrême droite", selon M. Bertrand.
Face à ce dernier, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, "Valérie Pécresse serait une très bonne candidate", a souligné M. Bertrand qui serait "prêt à lui apporter (m)on soutien".
.@vpecresse serait une très bonne candidate. Je suis prêt à lui apporter mon soutien. @leJDD
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) 25 juin 2017
Nous continuons à vivre ensemble, mais ça fait bien longtemps qu'on ne s'aime plus
Interrogé sur sa volonté de créer son propre parti, M. Bertrand a estimé que "la question ne se pose pas aujourd'hui", ajoutant : "J'ai déjà un think tank, qui s'appelle la Manufacture"
"En réalité, il n'y a plus grand-chose en commun entre nous. Nous continuons à vivre ensemble, mais ça fait bien longtemps qu'on ne s'aime plus. Et on a peut-être plus grand-chose à faire ensemble", lance le président des Hauts-de-France