Les jeunes aussi suivent l'actu. Chaque semaine, nous répondons aux questions des élèves de l’Académie Orléans-Tours. Pour cette édition, nous avons rendu visite à une classe de 4ème dans un collège de Bourges.
Chaque mardi, France 3 répond aux questions d'écoliers, de collégiens ou de lycéens du Centre-Val de Loire, rencontrés à travers la région. Ce 19 novembre, Florent Clavel a répondu à trois élèves de 4ème du collège Victor Hugo de Bourges.
Comment aider les enfants victimes de harcèlement ?
Lucas, collégien en 4ème
La première chose est d’essayer de sortir de l’isolement, d’en parler à ses parents ou des membres de l’équipe éducative de l’établissement comme le conseiller principal d’éducation. Et d’être le plus précis possible dans la description des faits, l’Éducation nationale définit le harcèlement scolaire comme une violence répétée, qui peut être verbale, physique ou psychologique. Le phénomène se prolonge parfois en ligne, on parle alors de cyberharcèlement. Dans ce cas, il faut garder toutes les preuves comme les captures d’écran. Plusieurs degrés de réponses sont ensuite possibles... En dernier recours, le harceleur peut être transféré dans un autre établissement sans l’accord des parents. Enfin deux numéros destinés aux victimes de harcèlement peuvent être utiles :
- Le 3020 : pour signaler des situations de harcèlement, être orienté et écouté, notamment par des psychologues
- Le 3018 : pour les situations de cyberharcèlement
Le niveau scolaire a-t-il baissé en France selon Gabriel Attal ?
Nolan, collégien en 4ème
Le niveau scolaire en France n’a pas seulement baissé selon le ministre de l’Éducation Gabriel Attal, mais aussi selon le classement PISA, pour Programme international de suivi des acquis des élèves. Créé par l’OCDE, il vise à mesurer les performances des systèmes éducatifs des Etats). Selon ce classement, la France est en chute libre, elle se classe 23e sur 81 pays.
C’est en maths que la baisse est la plus forte. Elle est même historique : - 21 points en 5 ans. Parmi les explications : le Covid-19 ou la pénurie de professeur. Néanmoins, le niveau global des élèves français reste dans la moyenne des pays de l’OCDE.
Est-ce que l’uniforme va devenir obligatoire à l’école ?
Pauline, collégienne en 4ème
Pas pour l’instant, Gabriel Attal parle d’une expérimentation lancée à la rentrée 2024 menée dans des villes et des établissements volontaires. Objectif affiché : renforcer la cohésion entre élèves et améliorer le climat scolaire. Dans la région, Saint-Doulchard dans le Cher et Dreux en Eure-et-Loir ont donné leur feu vert pour tester l’uniforme dans leurs écoles primaires et maternelles. Dreux a même prévu un budget de 100 000 euros. En revanche aucun lycée ne s’est porté volontaire. Pour le Président de région François Bonneau, ce n’est pas l’uniforme qui permettra de gommer les inégalités scolaires.
Gabriel Attal doit encore préciser les contours de cette expérimentation. On sait déjà qu’elle doit durer deux ans et que les parents n’auront rien à débourser.
(Avec Florent Clavel)
