L'entreprise La Boîte à Papiers à Limoges compte une centaine de salariés, dont deux félins : P'tit Roux et Mistigri. Une présence apaisante pour les collaborateurs, forcément aux petits soins...
À pattes de velours, petit tour de table…
Cet après-midi, les instances du personnel sont réunies en CSE… sous le regard de P’tit Roux, garant du dialogue social. Il s’est imposé dans l’entreprise à la fin de l’été. Josette Guillon, directrice de La Boîte à Papiers : “Il est arrivé très très maigre, en très mauvais état. Il était dénutri, tout simplement. Il devait y avoir quelques semaines ou mois d’errance avant qu’il n’arrive chez nous.”
Bien planquée sous le bureau, Mistigri : elle a trouvé refuge ici depuis quatre ans. Une collaboratrice fidèle, mais qui ne brille pas par son efficacité… “C’est agréable, par contre, elle n’est pas trop productive, donc c’est le petit bémol. Des fois, elle vient sur mes dossiers, mais à part mettre des poils, elle ne fait rien.” raille un salarié.
Un remède contre le stress
Pour les commerciaux qui travaillent sous pression, comme Philippe Nouhaud, le chat, c’est toute une philosophie. “C’est une présence et quelque chose qui détend un peu le fonctionnement quotidien. Quand on reçoit un coup de fil d’un client et qu’on voit qu’il dort à côté, on se dit : après tout, pourquoi s’énerver ?”
Pour ces deux chats qui étaient abandonnés, l’entreprise est devenue une vraie famille.
Ça crée du lien entre les salariés mais aussi avec les personnes de l’extérieur qui sont toujours très surprises de voir qu’il y a un chat qui se promène ou qui est sur le bureau.
Isabelle Davail, assistante de direction
Pour leur nourriture ou l’hygiène, les deux félins disposent d’un personnel irréprochable. Si bien qu’à l’heure de la sortie des bureaux, la séparation est toujours une petite épreuve.